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Agriculture kohrienne

I/ La paysannerie



1) Les paysans

La population kohrienne compte 10 millions de personnes dont 9,5 millions de paysans. Dans sa majorité la paysannerie ne sait pas très bien lire et écrire. Ce sont par contre d’excellents calculateurs –n’essayez même pas de battre un paysans en calcul mental c’est peine perdue ! De plus, à défaut de livres, ils ont une culture orale très importante.

Les paysans vivent le plus souvent en famille dans leur ferme. On y retrouve donc généralement les parents du fermier ou de la fermière, le couple de fermiers, leur nombreux enfants voir les enfants des filles non mariées. Il peut arriver qu’un grand-parent du couple ne soit pas mort et vive également avec eux. Mais c’est très rare.

Les paysans ne sont pas tous des cultivateurs ou des éleveurs. Il y a aussi des soigneurs, des forgerons, des menuisiers, … bref tous les corps de métiers nécessaires. Bien sûr le niveau de compétence n’est pas très élevé mais il est suffisant pour faire du matériel solide, soigner la caillette de la vache du voisin etc. La plupart cumule les savoir-faire, conduisant le troupeau la journée, tissant des paniers le jour et soignant bêtes et animaux le soir. Les voisins étant parfois à une journée de marche, mieux faut savoir se débrouiller pour le plus courant et le plus urgent.

Des gestionnaires consignent dans des registres les quantités produites, les taxes, et tous autres renseignements. En général ils planifient également les productions (lesquelles, où et quand). Ce sont des lettrés, et de ce fait ils ne sont plus des paysans. Ce sont des clercs fonctionnaires de l'Empire, ou employés par le propriétaire terrien.

2) Les terres

Les terres sont vastes et plutôt fertiles. Les terrains montagneux sont exploités pour l’élevage du bétail essentiellement. On y récolte cependant parfois des plantes médicinales, des aromates, quelques fruits sauvages, des champignons…

Les terres appartiennent soit à la famille qui les exploite, soit à un noble soit à un simple propriétaire terrien local qui cultive sa terre. Dans les deux derniers cas, elles sont exploitées par des familles qui sont à son service depuis des générations le plus souvent.

Il arrive fréquemment que des familles se regroupent en petits bourgs et exploitent ensemble les terres de façon à s’auto-suffire. En effet les familles n’ont le plus souvent pas souvent assez de terre pour diversifier leur culture/élevage et se nourrir de leur production uniquement. Ils sont obligés de commercer avec les voisins, les villages etc… Les terres deviennent alors communes à tous les habitants du bourg et le chef de village a comme tâche essentielle de répartir des terres selon des productions pour l’année.



Bien souvent les petits propriétaires (qu’ils soient un simple paysan indépendant, ou un bourg de paysans, ou un petit noble) ont des arrangements avec les voisins plus puissants. Ces arrangements permettent aux plus petits de profiter de protection et/ou d’installations telles que des moulins, des fours, des caves d’affinage... Les arrangements permettent également de profiter, plus ou moins indirectement, des arrangements que le « supérieur » a lui aussi passés avec un plus puissant.

Il existe au final très peu d’indépendants. Le prix des arrangements se paie en nature par prélèvement d’une taxe d’arrangement, qui s’ajoute à la taxe de l'administration et/ou de l’Empereur. Le plus souvent le Seigneur inclut la taxe impériale dans la sienne, ainsi la population n’a pas l’impression de payer de très nombreuses fois…

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II/ Les productions



L’Empire produit de quoi se nourrir lui-même mais également de quoi nourrir l’Arténie. Une année classique permet de produire plus que le nécessaire, cependant les bonnes années la production peut être doublée mais les Kohriens mangent alors en principe pour deux et toutes les occasions sont bonnes pour faire des fêtes où le grain n'est pas économisé !



1) Types de productions

On distingue : les céréales, les fruits et légumes et les viandes et poissons.

a) Les cultures :
Parmi les céréales on retrouve du blé de l’orge de l’avoine du riz du seigle…
Parmi les fruits on retrouve du raisin, des pêches, des pommes, des poires, des fraises, des cassis, des framboises, des coings, des mures, des noisettes, des amandes, des noix….
Parmi les légumes, les salades, des radis, des navets des carottes des pommes de terre, des poids, des asperges des oignons…

b) Les élevages :
Parmi les viandes : poules, canards, oies, moutons, chèvres, bœufs…

c) Les pèches, chasses et cueillettes :
Sardan est LE port de l’Empire et la pèche y est plus qu’une tradition, c’est un mode de vie. L’Empire dispose donc aussi bien de poissons de mer et de fruits de mer que des poissons d’eau douce (exple : truite) et des écrevisses.
Les kohriens chassent aussi : des sangliers, des rennes, des faisans, des givres, des chèvres sauvages…
Les forêts abritent divers fruits sauvages surtout des fruits rouges (fraises, mures…) ou des fruits à coque (noisette, châtaignes…).
Les champignons ne sont pas cultivés mais récolté dans les forêts. De même que certaines plantes médicinales.

2) Les devenirs des récoltes

a) Les transformations
Les récoltes sont préparées, transformées, séchées le plus souvent sur place. Cependant les moulins qui transforment les céréales en farine sont souvent gérés en coopérative. Les céréales, transformées en farines ou laissées en grains, sont conditionnées dans des grands sacs de toiles solides. Ces sacs contiennent environ 2 quintaux impériaux [HRP : 1 quintal impérial = 50 kg].

Les fruits sont conservés soit dans des caves sombres, fraiches et sèches, soit séchés au soleil et au vent peu après les récoltes. Quand ils sont conservés en cave, ils sont stockés sur de simples étagères en bois. Séchés ils sont mis dans des sacs de 2 quintaux. Les alcools servent également à conserver les fruits et les fruits trop murs pour être conservés sont transformés en confitures qui durent ainsi plusieurs années.

Les légumes qui peuvent être conservés en cave dans des jarres et recouvert de sable ou de terre. D’autres sont séchés et mis dans des sacs (haricots, les lentilles, les fèves…). Les viandes comme les poissons sont produits et transformé pratiquement toute l’année. Selon les espèces, ils sont fumés ou salés. Certains morceaux de viande sont cuits puis conservés dans de la graisse. Les viandes salées et séchées sont stockées dans des cagettes d’un quintal.

b) Les greniers et les marchés :
Les paysans sont sous la protection plus ou moins directe des grandes cités et de l’Empereur. Cette protection se paye en taxe. Une partie des récoltes est donc prélevées dans ce but. Ces taxes servent à remplir les greniers des cités qui ne peuvent planter de céréales entre les pavés. De plus les paysans vont régulièrement faire les marchés des villes ou villages vendre leur production ou l’échanger contre ce qui leur manque.

Les greniers municipaux achètent ce qui leur manque pour nourrir la ville aux paysans de passage ou envoient des caravanes dans les campagnes. Les greniers impériaux revendent les vivres sur les marchés municipaux, une fois par semaine. Le reste de la semaine est réservé aux ventes par les paysans et artisans directement.

c) Les répartitions :
Tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. D’abord parce que les riches peuvent s’acheter plus à manger et ensuite, et surtout, dans la société hiérarchisée kohrienne chaque intermédiaire prélève une part pour lui-même et ses amis, sa famille, ses protecteurs etc. Dans tous les cas, l’Empereur peut décider au final de tout changer si l’envie lui venait sans avoir à se justifier après de personne.

3) Calendrier

Seuls les mois d’hiver (novembre à février/mars inclus) ne récoltent rien. Mais les préparations des semis se font pour certaines cultures. De mars/avril à octobre les récoltes ont lieu. En mars se sont les primeurs des certains légumes (choux, radis…) puis arrivent les fruits rouges, puis les pêches, les céréales, les pommes/poires/coings. Les dernières récoltes sont des légumes : diverses courges, carottes, poireaux… (N.B. : cf tableau pour des détails)

Localisation des cultures



Chaque région a sa spécialité en matière d’agriculture. On retrouve un peu de tout un peu partout mais en proportion très variable. Les échanges permettent de combler les manques locaux en certaines productions. Seules les spécificités régionales sont notées.

Région de Sardan :
On y cultive surtout de la vigne (qui ne pousse guère que dans cette région) et des choux. Beaucoup de produits de la pêche.

Région de Danor :
Grenier à céréales de l’Empire. Beaucoup de bœuf aussi. En entrant dans les terres de l’Empire de belles productions de pêches de cerises et de prunes.

Région d’Escania :
Beaucoup d’élevages et de légumes secs. (Casernes donc grand besoin en viande et en produits se conservant très bien)

Région de Dominia :
Insuffisant pour nourrir la ville. Prélèvement de la capitale sur les autres régions de l’Empire.
Cultures surtout non vivrières (fibres textile : lin, coton, chanvre…)

Région de Delnam :
Agrumes (qui ne poussent pas ailleurs). Riz.

Région de Blancastel :
Surtout de moutons et des navets.

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