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89 Joueurs sur Ideo (4552 inscrits) : 52 humains 2365), 26 elfes 1423), 11 orcs 764) | 7 joueurs connectés | Liste des joueurs | IDEO V 3.6.5-1

De Meliandis

Premier de la Lignée :


1256, voilà bientôt 15 longues années que la guerre ou plutot le massacre entre deux nations autrefois alliés et amis a commencé, le nombre de morts s’élève déjà dans les annales des plus grands carnages d’Ideo . Le no man’s land se répand du rouge sanglant des morts et des blessés, la bannière à la Balance se heurte encore et encore à celle à la Tour et les hommes, elfes et orcs tombent dans se désert de poussière, beaucoup n’auront pas de sépultures décentes et nombre de leurs frères mourront le lendemain pour cette même folie apportant un nombre de morts injustifiable.

Bien que la bataille et les conflits armés soient les protagonistes principaux de cette guerre sans merci et sans justification, il y a d’autres comédiens qui eux se profilent dans l’ombre, des Devins, des Espions, des membres de l’Ombre et autres sycophantes de bas étages. Ils rodaient payés grassement par l’un ou l’autre camps, s’intégrant dans les rangs ennemis pour soutirer des informations utiles pour son propre camp. Parmi ceux là, il y en eu un du nom de Malderan Meliandis, mage de l’école de l’Altération de Dalashinn, il maniait avec grâce et subtilité l’art de se rendre invisible et celui de changer beaucoup de chose, de part ses qualités grandioses pour l’altération, il fut envoyé dans moult missions d’espionnage au Saint Royaume ou en Eldalie.

La famille Meliandis était implantée à Dalashinn depuis de nombreuses générations, ils y vivaient heureux et bourgeois, Malderan était un homme d’une quarantaine d’année, une moustache longue et des cheveux mi long salés de blanc. Il était d’une nature volage et un peu velléitaire à son âge, il n’avait ni femme, ni enfants, il aurait sûrement été vu comme le mauvais rejeton de la famille, la tare qu’il fallait rejeter si il n’avait pas eu ce talent pour l’Altération. Malderan, homme de quarante ans, sans projet et de nature faible et malléable, on l’envoya en mission en Ithoria, accompagné d’une vieille femme décrépie à l’allure peu avenante .Ils avaient pour mission d’infiltrer la mairie de Blancastel et de voler les plans d’une machine de guerre, Malderan se méfiait de sa coéquipière, on disait que Meira était une vieille folle de la ville de Jolgar experte en Destruction.

Malheureusement pour nos deux espions leur mission ne se passa pas comme il l’aurait fallut alors qu’ils s’infiltraient sous un sort d’invisibilité particulièrement bien réussi par Malderan, mais se faufilant jusqu'à la salle des coffres, le vieille Meira fut prise d’une attaque au cœur et s’écroula terre en un bruit retentissant, il fut vite entouré de gardes surarmés qui l’assommèrent sans sommation. Il se retrouva dans une geôle ithorienne de Blancastel, il fut interrogé sur sa mission et homme sans grande volonté, il fut brisé et il déblatéra tout ce qu’il savait, son geôlier prit de pitié lui jeta un livre en même temps qu’il lui annonçait son exécution dans une semaine . Le livre s’intitulait « Dogme du Juste », Malderan le jetait dans un coin de sa cellule, on lui avait appris à haïr toutes sorte de religions, au bout de sa troisième journée d’emprisonnement, il se saisit du livre et se mit a le lire et contrairement à ce qu’il s’attendait, il y trouva un Eldorado, une théologie idyllique qui le séduit, le modela, il comprit, apprit et se repentit de ses fautes a sa grande surprise, il commençait a croire petit a petit en l'Unique.

La semaine suivante, ce ne fut plus l’homme faible, courbé qui se pliait devant la volonté de tous qui s’avança sur la place de Blancastel sous les cris des badauds, un autre homme Malderan était. Il marchait droit et en avançant murmurait les Psaumes de Keldar, les chantonnant presque, il passa son regards sur la foule haineuse et se tourna vers l’Inquisiteur qui trônait devant les bûchers. Etaient déjà arrivés d’autres condamnés la plupart essayaient de s’échapper quand le regard de Malderan se posa sur l’inquisiteur, il perçut une lueur d’étonnement dans les yeux du Juge. Il murmura assez fort pour que tous entendent et sous les yeux exorbités des autres prisonniers, dans le silence outré des spectateurs, devant le sourire intéressé de l’inquisiteur, il souffla a haute voix :

» Moi, Malderan de Meliandis suis un Pêcheur parmi beaucoup d’autre et comme eux tous je mérité les Flammes Rédemptrice, je me dois de Mourir dans les Flammes Rédemptrices, si tel est le choix du Rectificateur , je brûlerais comme le veux le Très-Haut . »

Quand son laïus fut finit, il crut entendre l’Inquisiteur lui souhaiter bonne chance et alors que les autres prisonniers se dirigeaient en criant vers le bûchers et se débattant, Malderan avança dans la Lumière du Sévère, il monta sur le bûcher la tête haute, on lui lia les mains et ses yeux embrasaient d’une Foi nouvelle se fixèrent sur le Temple de Keldar et il continua de murmurer les Psaumes de Dieu.

Et les Flammes Rédemptrices commencèrent à grignoter le bois sec, puis les flammes atteignirent les hommes et femmes des cris retentirent des bûchers, les flammes montèrent le long de Malderan qui commençait à le consumer le feu atteignit la partie droite de son visage.Puis, le bûcher s’écroula dans un bruit atroce, Malderan se retrouvant à terre sauta sur ses jambes, la tête toujours en feu , il courut vers la fontaine la plus proche et se jeta dedans, la face droite du visage ravagé alors que des Gardes Inquisitoriaux courait pour le remettre sur son bûchers à côté des autres âmes brûlantes, la voix de l’Inquisiteur retentit :

" Arrêtez ! Le Très-Haut a parlé aujourd’hui ! Il a sauvé cette homme en lui montrant la Foi ! Il l’a sauvé des flammes le purifiant de ses pêchés ! Cet homme hérétique n’est plus, ceci je le déclame ! Il passera devant l’Ordre Ecclésiastique pour vérifier tous cela. Le Sévère a parlé et je défends a qui qu’on que de s’en prendre à cet Enfant de Keldar ! "


Histoire de la famille au cours des cycles :


Sur les pages précédentes est conté l’histoire de Malderan de Meliandis, L’Exalté, les derniers mots s’achèvent sur la face droite ravagé par les flammes du bûcher, le feu avait rasé le côté dextre de l’homme et après cette plongée dans la fontaine, il fut gracié. Les soins des Prêtre lui permirent de retrouver l’usage de son bras et de sa jambe mais son œil droit n’était plus, ses lèvres étaient déformées et sa chevelure brune et drue complètement partie en cendre.

Malderan fut transféré à Montargent sous la tutelle d’Urelian Berion, Inquisiteur d’un petit village jouxtant la cité du centre. Malderan y apprit le Codex des Lois et reçut une éducation Keldarites correcte, ainsi il put vraiment devenir un membre à part entière du Saint Royaume. Pour devenir un enfant de Keldar, il dut passer sa profession de Foi, il fut donc conduit en dehors du village et mené dans la foret ou il dut s’orienter pour retrouver les cinq artefacts représentant le Juste et formé Son Emblème. Une fois que les cinq objets furent réunis, il entreprit de les lier grâce à la corde et reconstitua l’épée à la balance, une fois fait, il sortit de la foret et se dirigea vers le Temple, l’Emblème entre les mains.

Dans les Ecrit Religieux, l’enfant réalisant la Procession de Foi se voit entourer par sa famille qui forme une haie d’honneur pour accompagner l’enfant jusqu’au Saint des Saints. Malderan ne possédait aucune famille en Terres Ithoriennes autre que Sa Sainte Inquisition, ceux-ci formaient l’assemblée qui entourait l’Exalté. Une fois à l’intérieur du temple Malderan posa l’Emblème au pied du plus haut membre du clergé présent. Ce fut l’Evêque Feran, un homme sévère qui menait d’une poigne de fer l’église de Montargent celui-ci surveillait de près Malderan depuis sa Rédemption. La cérémonie se termina et Malderan fut enfin un Enfant de Keldar au même titre que les autres et fut enfin autorisé à rentrer dans Sa Sainte Inquisition au titre d’Aspirant.

Les années passèrent et Malderan garda son physique disgracieux d’homme chauve, borgne et au visage tuméfié mais son impartialité et sa concision le fit rapidement élevé au grade d’Inquisiteur de Kival. Bien vite, il se lia aux Inquisiteurs du Royaume les plus influents, il fit parti des conseillers du Grand Inquisiteur Delaon et le rôle de Premier Secrétaire de l’Inquisition lui fut octroyé. Invité dans les conciles et les plus hautes soirées Ithoriennes, Malderan fut vite un membre imminent du Royaume. Plus pour son titre que pour son physique peu avantageur, l’Exalté épousa une femme d’age mur au nom de Sereana Helid, une dame déjà une première fois veuve, au cheveux noir comme le pelage du corbeaux et aux yeux sombre comme la nuit.

Les mois passèrent et comme l’espérait Malderan et Sereana, le ventre de cette dernière s’enfla et à l’intérieur germa un petit être. Neuf mois plus tard, naquit un enfant dont le physique en surpris plus d’un, il était aussi blond que ses parents étaient bruns et avait les yeux aussi clairs que ceux de ses parents étaient foncés. Certain le disait touché par la grâce comme son père le fut lui-même, une fois à l’age adulte, il entra dans l’Inquisition et devint Greffier de l’Inquisition a seulement 23 ans, puis ses parents s’éteignirent alors qu’il obtenait le grade de Maitre-Juge de Kival.

Les décennies passèrent et la Maison Meliandis s’agrandit dans une lignée unique se mêlant à des familles prestigieuses Ithoriennes, tel que les Tara, les Lumlame et autres Von Kiel. La Maison fut anoblis en l'an 1368, Samaël Meliandis, Maître-Juge de Kival fut anoblis par Sa Majesté Thadel VII le jour de sa montée sur le trône. L'Inquisiteur descendant de Profanes avait déjoué un complot visant à assassiner Son Avatar lors de sa prise de pouvoir à la suite de son père, cet acte fut récompensé par l'acquisition d'un titre de noblesse, de richesse et de terres près de Gardebois et Sammael Meliandis devint Sammael de Meliandis.
Au cours des siècles, la Maison de Meliandis resta attachée à Kival ou vivait le chef de famille tandis que le manoir près de Gardebois s'averait peuplé lors des soirées données pour les membres de la cours du roi. Famille, faisant partie du noyau centrale de l'Inquisition, les héritiers mâles de la Maison ne participèrent que peu à la guerre faisant régner Sa Justice dans la Sainte.


Histoire de la famille lors de la chute d'Ithoria :


Ce que l'on peut appeler la déchéance ou la chute du Saint Royaume d'Ithoria se déroule sur plusieurs années, mais là ou l'histoire de la Maison de Meliandis intervient n'est que peu de temps avant sa véritable chute et l'Appel. La lignée principale des de Meliandis ne comportait alors que trois membres, Gerom de Meliandis, Inquisiteur de Kival, veuf depuis la naissance de son fils ainé Asmoday et une fille adoptive de quelques années cadette de son frère. Nous vivions une époque troublée et beaucoup de fidèles étaient troublés eux aussi, la reprise de la guerre, la violation d'une trève, une valse des rois qui semblaient incessante et bientot l'ennemi qui prenaient la blanche protectrice avant de se diriger à marche forcée vers la cité du centre. Nombre d'hommes de valeur étaient tombés sous les coups de l'impie et nombre d'hommes commençaient à en impliquer la responsabilité au Prêtre-Roy.

Parmi ceux-ci, les plus virulents furent sans aucun doute le De Palentir qui venait d'être nommé Capitaine de Kival et avait prêté le fameux Serment à la Sainte et le de Terr, un vieillard retors qui ne manquait pas de contact dans les branches innombrables de la hiérarchie ithorienne. A cette époque, l'Empire Milles Fois Honnis de Kohr avait lancé des appels diplomatique au Roi Valbise qui dans son orgueil démesuré, les repoussa tous condamnant son peuple à plus de souffrance et de morts. Quelques hommes dont le Capitaine de Palentir et l'actuel Inquisiteur de Terr en vinrent à comploter contre celui-ci qui condamnait son propre peuple. Aisni, usant de son influence sur les troupes de Kival, le Capitaine les rappella à la capitale pour mieux les faire encercler puis investirent le palais, pendant que le vicieux de Terr lui et quelques Inquisiteurs dont le malheureux Gerom de Meliandis, mêlé malgré lui à cette sombre affaire se rendaient eux aussi au Palais ou le Roi menait une réunion diplomatique.

Mené par Mordrak Daskan, Saint Rédempteur à la clairvoyance qui vit le défaut du plan et de l'âme de ces Traîtres à la couronne, les menant là ou se trouvait le Roi Valbise, ils tombèrent sur la fidèle Garde Noire du Rédempteur. Ainsi piegé les traîtres furent désarmés et mis en geôles, là ou l'histoire diverge pour Gerom de Meliandis fut qu'il ne connut aucune rédemption dans les geôles. Rongé par l'oppobre qu'il venait de jeter sur sa famille, il écrivit une lettre à son fils pour lui expliquer son aveuglement, ses fautes et sa bêtise, refusant de se repentir pour une action qu'il croyait juste, il fut éxécuté sur la place publique. Contre toute attente, la noblesse ne fut pas retirée à la Maison de Meliandis et le fils et la fille de l'Inquisiteur entamèrent un deuil douloureux.


Enfance de Noble :


*** Contrairement au personnage froid, distant et cynique qui autrefois, avant son improbable rédemption, arpentait les palais de l'Inquisition en glaçant le sang de ses suppliciés comme de ses collègues, le jeune Asmoday était d'un naturel joyeux, rieur, ouvert et espiègle. Vouant, une admiration sans borne pour son père, Inquisiteur de Kival, il avait décidé depuis qu'il avait compris qui était Keldar et ce qu'il représentait qu'il serait Inquisiteur pour défendre les faibles et punir les "méchants". Bien que certains disent que le jeune homme impassible et glacial qu'il était devenu est apparu lors de la mort de son père, on peut se rendre compte que même enfant, Asmoday avait une tendance même inconsciente à la méchanceté et au sadisme ... ***



Le petit garçon déposait méticuleusement la dernière branche de paille qui formait le bûcher miniature qu'il avait bâti avec patience et minutie, ouvrant de grand yeux gris limpide plein d'innocence. Il se tourna vers sa sœur et lui sourit à pleine dent. Asmoday avait neuf ans, des cheveux gris luisant tombait par mèche cachant tout juste ses oreilles tandis que sa peau pâle et crémeuse subissait les éclats du soleil, il rit d'une voix cristalline et musicale en voyant Mira se cacher les yeux. La petite fille de six ans lui tira la langue et lui enfonça un doigt dans les cottes pour le faire taire et le grondant d'une voix zozotante. Asmoday passa la main dans les cheveux blond de sa sœur lui ébouriffant la crinière avant de crier d'une voix forte et aigüe sur un ton solennel :

"Amenez, l'hérétique !"

Faisant un bruit de percussion avec sa bouche, il saisit une souris aux pattes saucissonnées et la plaça sur le petit bûcher alors que la pauvre et innocente créature se débattait frénétiquement manquant renverser le bûcher. Asmoday la calma, en lui caressant la tête un peu trop rudement et Mira se mit à pleurer a lors que le petit Asmoday, déclarait la souris hérétique pour avoir traité Sa Majesté Vhailor Dalriel de "grosse pantoufle" et il sortit du silex. Alors qu'Asmoday se dressait au dessus du bûcher prêt à rendre sentence sur la petite souris innocente, Mira fondant en larme sanglota :

"Cissy ... est .. pas une ... hé..rétique ! C'est .. toi la... grosse pantou...fle !"

Les deux pierres se rencontrèrent, une étincelle jaillie et les flammes naissèrent et commencèrent à dévorer la souris se tordant sur le petit bucher en poussant des couinements de douleur sous les yeux grand ouvert terrifiés de Mira et le regard fasciné d'Asmoday. Le feu s'éteignit sur le dallage et révélant la carcasse fumante de la souris morte dans une douleur indicible et par un acte de violence gratuite, Mira se releva en sanglot et partit en courant en criant.

"Dame Melaina ! Asmoday .. il .. il ... a tué Cissy ! Dame Melaina !"






Marchant derrière son père, Asmoday, jeune adolescent dégingandé d'une quinzaine d'année tripotait ses gants et la garde sa dague. Il jeta un regard à son père, droit, il avançait dans le dédale du palais comme si de rien n'était. Gerom avait beau être grand, Asmoday lui arrivait maintenant facilement à l'appendice nasale, repoussant ses long cheveux gris qui lui tombait maintenant sur ses épaules, il posa son regard sur les tapisseries avant de se remettre à triturer sa dague, visiblement anxieux. Sentant le mal aise de son fils, Gerom lui sourit et le réconforta de paroles simples.

"Ne t'inquiète point, mon Fils. Sa Majesté et moi n'en auront que pour quelques instants, cet un honneur pour toi de le rencontrer, respecte ce que Melaina, t'as appris et tout se passera pour le mieux."

Au bout de quelques instants permettant à Asmoday de remâcher les paroles de son père, ils arrivèrent devant la salle du trône ou leur audience près du Roi allait être annoncée. En profitant pour repousser sa lourde cape de velours noire et de replacer sa tunique couleur d'Expiation, et le chambellan ouvrit la porte leur faisant signe de rentrer, à peine pénétrèrent ils dans la pièce que le héraut cria :

" Le Seigneur Gerom de Meliandis, Haute Main de Sa Lumière, Inquisiteur de la Très Sainte et son Fils, Asmoday de Meliandis, descendants de Samaël de Meliandis, Sauveur de Sa Majesté Thadel VII, demandent audience auprès de Sa Majesté Vhailor Dalriel, descendant du Saint Libérateur, Dalriel, Gloire lui soit rendue, Lui qui Siège à la Droite du Rectificateur."

La pièce resplendissante de colonnades, de draperies, de soies et de vitraux rendait une lumière scintillante, un long tapis couleur d'or et d'ébène s'étendait jusqu'au pied d'un trône ou était assis un homme d'âge mur, une couronne sur le chef, habillé plus luxueusement que n'importe qui dans la salle. Les courtisans étaient répandus autour de la pièce regardant les nouveaux arrivants, Asmoday en reconnut quelqu'un et manqua leur faire signe avant de se rappeler les recommandation de Melaina et de ne pas bouger en attendant la réponse de Sa Majesté. L'homme assit sur le trône fit un signe de tête et Gerom s'avança suivit de près par l'adolescent qui se refusait de jeter des regards à la pièce fixant ses yeux gris sur le trône. C'est alors qu'il le vit, derrière le haut dossier de bois sculpté, un homme tout du moins en apparence vêtu d 'une armure complète plus sombre que la nuit au masque grimaçant, une lourde lame pendant à son côté. L'adolescent ne put que contempler le géant en armure, impassible et se demandant si il ne s'agissait pas d'une décoration avant que celui-ci ne remue un membre, Gerom chuchota alors qu'ils approchaient du trône.

"Mordrak Daskan, Main de Keldar, un homme valeureux."

Asmoday acquiesça d'un signe de tête et s'aperçut de la présence de Mère Gôllsen derrière le trône, théologienne émérite et autrefois celle qui avait accouchée sa mère, lui souriant aimablement, Asmoday n'eut droit qu'a un regard sévère et rougissant de honte, il se tint droit et s'arrêta un pas derrière son géniteur. Posant un genoux à terre, il courba la tête devant Vhailor maintenant debout, celui-ci fit rapidement signe a Gerom et Asmoday de se relever, ce qu'ils firent et vint donner une accolade peu royal à Gerom et un sourire chaleureux à son fils.

"Vous, voilà Gerom. Ma Foi, vous m'avez l'air en forme le voyage jusqu'à Angelune et le retour ne semble pas vous avoir fatigué. Et votre fils à bien grandis ! Bientôt, il sera plus grand que vous et moi et prendra votre place. N'est ce pas, mon garçon ?"

Asmoday rougit et inclina la tête devant Son Avatar, il répondit d'une voix solennel et déjà rauque, le visage fermé.

"Comme, Votre Majesté le souhaitera."

Vhailor éclata de rire et Gerom se permit un sourire amusé alors que le roi donnait une tape sur l'épaule du jeune homme en souriant, il se tourna vers Deruliana et lui lança.

"Un jeune homme bien élevé, n'est ce pas ? Vous avez de quoi être fière Deruliana. Allons, laissons ce brave garçon tranquille, Gerom contez moi votre aventure à Angelune..."

Alors que son père commençait son récit, Asmoday retrouvant sa pâleur naturelle jeta un regard à la salle et son regard retomba sur l'homme en armure noire, fixant le heaume d'où s'échappait deux lueurs jaunes. Le jeune adolescent le contempla, fasciné par le personnage et se promit d'être un jour aussi impressionnant que l'être de métal recouvert ...



***
L'on dénotera que la Rédemption d'Asmoday et son entrée dans le Paladinat eut le mérite de faire ressortir, même si ce fut minime, l'être avec une once de sentiments qu'il fut autrefois. Certes, son passage à l'Inquisition, ce qu'il y vit, ce qu'il y fit pèsera sans doute à jamais sur sa conscience mais l'on ne peut que se réjouir qu'il quitta Son Inquisition avant de commettre l'irréparable. ***


Famille au début du Rdk :


Valkin 14 Calinior 1548, 25 rue du Temple, la journée avait commencé étrangement, Asmoday s’était éveillé les yeux grand ouvert toujours allongé sur son lit, les drap repoussé jusqu'à sa taille . Ses yeux gris contemplait le plafond, il avait un drôle de pressentiment, aujourd’hui encore des Ithoriens allaient mourir fassent a l’impie et dans sa condition d’homme aisé, on lui refusait de se rendre au combat alors que ses Frères mourraient chaque jour. Il se leva alors et se tourna vers la statuette de Keldar en marbre blanc dans un renfoncement du mur et joignit les mains en une silencieuse prière a Dieu. Il se releva après un regard plein d’une dévotion insondable, il se vêtit d’une tunique blanche immaculé. Depuis la révolte a Kival et l’attaque de la Banque par les hordes de l’Hérétique, Asmoday portait presque constamment une armure de plate sur le dos .

Ce matin là passa extraordinairement vite, des nouvelles du front à la mairie, passer deux heures aux bureaux de l’Inquisition a essayé de convaincre le recruteur qu’attendre encore ne changeraient pas grand-chose. Prendre en compte les demandes des domestiques donner quelques ordres, organiser au mieux la vie de la villa et bien sur s’occuper des affaires extérieures. Puis alors qu'Asmoday finissait sa prière et son recueillement dans la chapelle de la maison, il entendit un soupir, il releva la tête cherchant qui venait de soupirer, personne ... puis une voix d’enfant, de jeune fille, une voix décidée et déterminée qui parlait avec passion déclara :

"Ithoriens, Enfants de Keldar.
Je vous parle par l’intermédiaire du Très Haut ; hier beaucoup me connaissaient pour ma carrière Ecclésiastique, demain tout le monde me connaîtra pour être votre nouvelle Oracle, mais également votre Messie.
Notre Peuple souffre, l’Impie tue Ithoria sous leurs coups incessants et innombrables, ils annexent notre Royaume peu à peu à leur Empire Hérétique, consumant notre Foi à petit feu.
La Flamme de notre Royaume, anciennement fière et crainte, n’arrive plus à avoir la clarté d’antan. Nous ne somme plus capable de repousser l’ennemi. Nous ne somme plus en sécurité face au Profane, au Délémite, au Nécromant, à l’Hérétique. Plus le temps passe plus nous baissons la tête, l’armée est devenue impuissante, en vu du nombre et de la puissance de l’ennemi, vos familles, femme, mari, enfant, frère et sœur, amis ne sont plus en sécurité et succomberont tous face à cette menace. De plus le Royaume d’Ithoria a été souillé de l’intérieur, par les faibles, les lâches, les blasphémateurs et autre indigne du Juste. Il est clair que le Royaume n’ai plus ce qu’il a été, que le Royaume tombe en ruine, que le Royaume se meurt et va mourir.
Cela est dut à une unique bonne raison, Le Très Haut a abandonné Ithoria ! Mais Keldar ne nous a pas abandonné Nous ! Au contraire, il nous offre un nouveau territoire, de grandes et belles Terres fertiles, des Terres-Saintes, des Terres paradisiaques.
Ithoriens ! Cédez Ithoria, comme Keldar l’a déjà fait, rejoignez-moi en ces Saintes-Terres, construisons un nouveau Royaume, nos précédents échecs seront notre force. Nous aurons de nouvelles Lois, de nouveaux dirigeants, un nouveau système, une nouvelle vie, une nouvelle chance. Là-bas nous serons invincibles, sur ces Terres parfaites. Abandonnez votre maison en Ithoria, pour vous installez en ce Lieu de rêve.
Vous voulez être en sécurité, alors venez car rester, c’est se soumettre à l’Hérétique. Vous voulez être prêt de votre Dieu, alors venez car rester, c’est s’éloigner de Lui.
Mais attention, seul les croyants purs pourront venir, seul ceux dont la vraie Foi brûle, seront autorisé à fouler ces terres. La Loi, l’Ordre et Keldar régneront.
Préparez vous. "



La voix disparu et Asmoday resta pantelant les yeux fermé, il passa sa main sur son armure immaculé et sa main descendit jusqu'à la poignée de son épée. La Sainte ... des pensées assaillirent Asmoday de tout côté ... l'idée même de quitter Kival lui pourfendait l'âme et celle de désobeir a l'Oracle lui plantait un poignard dans le ventre, une réponse positive chuta de ses lèvres. Alors qu’une Lumière envahissante brûla les yeux du jeune homme, il murmura le nom de la Sainte en un dernier souffle ..





1 rue de la Banque, du haut de la fenêtre appuyé à un carreau Asmoday regarde les Keldariens s’agiter dans la rue telle des fourmis ouvrières s’attelant a leur tâche quotidienne . Voilà déjà plusieurs mois qu’il étaient arrivé en Keldarie, la banque avait pris soin d’importer aussi leur argents et alors qu’une partie de l’argent de la famille de Meliandis partait pour aider les pauvres et les sans-abri, la ville de Dalriel fleurissait autour d’eux . Asmoday avait acheté cette maison dans un coin de Dalriel n’ont loin de la banque seulement pour lui et sa sœur ayant renvoyé leur domestiques . Puis la maladie avait frappée fort peut être de part le fait que Asmoday était constamment ou presque dans le temple en train de prier presque a ce faire jeter dehors, il n’attrapa pas la maladie et logea au temple le temps qu’elle disparaisse .

Puis dans les plaines au sud ce fut Kalaan qui fleurit alors que le Roy Velnarian le Lyon devenait un Roy compétent, les Ordres s’épanouissaient de partout et les missions se multipliaient pour ceci . Asmoday exécrait les Ordres qui se disait aux services du peuple alors qu’ils ne cherchent que Gloire et Keldors . Puis une rumeur sur une cité forteresse encore plus au Sud, Rédemption, un céleste nom qu’il espérait avait un sens là-bas et enfin une autre rumeur celle de la découverte d’arcane caché et d’un village des Ancêtres dans les Montagnes a l’est de Dalriel. Asmoday ne savait que croire et priait chaque jour pour chaque Keldarien . Mais un matin, il tomba sur une chose au bord de sa table de chevet qu’il n’avait jamais remarqué un Livre, avec le symbole de Keldar sur un fond noir, les doigts de Asmoday l’ouvrir le feuilletèrent et tombèrent sur sa plus grande découverte ou presque puisqu’il ne revenait toujours pas qu’il était un de ceux qu’on appelait un ?;’ porteur de livre ?;’ voilà qu’une petite bestiole lui sautait sur les genoux et alors que Asmoday allait la jeté par la fenêtre, elle s’adressa a lui avec une vois douce , grave , envoûtante .


" Bonjour, mon maître, Je suis ta Piom et ta plus sincère amie ... je t’épaulerais de coursière pour tes dépêches , je suis plus diligent que n’importe quel animal ou être philanthrope. Je suis une Allutrus et je me prénomme : Hallacruche, je me conditionne à la parabolique office de la Sorcellerie ... "


Une fois que Asmoday eut déchiffré les paroles de la Piomme, il essaya de discuter, elle lui expliqua certaine chose sur son Grand Livre et sur les pioms. Asmoday lui trouva un habitat adéquate quelque part dans son armure ou il sentait des réchauffement et ou sortait de drôle de fumée par moment mais le fait que Asmoday tape sur son armure et plus rien ne se passait jusqu'à qu’une voix de crécelle retentissent en lançant des invocations . L’après midi, le jeune homme prit une décision suite au explication de la piom et se dirigea dans Dalriel vers le bureau de l’inquisition.