Présentation.
L'Histoire de ce sortilège est aussi ancienne que celle de la Destruction elle-même. Représentant l'action lente et sûre des "feux liquides" comme on appelle les poisons et autres corrosifs, il se distingue autant par la persistance de ses effets que par sa nature statique, étonnante pour un sort de Destruction.
Mécanisme.
En effet ce sortilège demande au lanceur de concentrer en ses mains un flux magique au lieu de le projeter en dehors de lui. Fonctionnant grâce à une alchimie subtile, il nécessite souvent de répéter deux fois la même incantation et la pureté de l'effet obtenu est variable. Ce qui ne l'est pas, c'est l'indifférence du disque verdâtre qui se forme à toute influence externe: ce concentré d'énergie corrosive se transmet à la première matière qu'il rencontre et on a de fait déjà vu nombre de destructeurs souffrir aigrement d'une maladresse passagère.
Spécificités.
Même s'il est à la portée de simples initiés, le Toucher Acide permet déjà bien plus de nuances que le sort de Projectile. C'est un bon moyen de parfaire son art pour aborder d'un meilleur pied les degrés les plus élevés de la connaissance destructrice. Et en même temps, de nombreux mages préfèrent ne pas s'y attarder et privilégient d'autres applications de la Destruction.
Manifestation.
Disque luisant, fluctuant et d'un vert opaque, le flux corrosif se transmet par contact direct et donne son nom à ce sortilège singulier. La particularité du dommage occasionné est qu'il s'étale sur plus d'une journée, tourmentant les cibles vivantes bien après qu'elles aient croisé la route d'un destructeur.
Utilisations.
Ses effets particulièrement déplaisants ont provoqué l'effroi chez bien des paladins keldarites ou autres soudards rebutés par la magie. Pourtant le Toucher Acide reste un sort de seconde zone en matière de combat magique, plus souvent utilisé pour laisser un mauvais souvenir à l'adversaire que pour l'abattre.
Eradan
