L’histoire du 1er descendant anobli en 218
Gunthar de Lumlane, fils de Murgen et d’Alandra de Lumlane.
Comme tout Lunelame il vécu sous le poids de son nom et du subir comme ses prédécesseurs une enfance tournée vers la servitude dès son plus jeune âge. Dès qu’il obtenu l’âge de raison c'est-à-dire celui de comprendre qu’il devait dédier sa vie à Keldar il fut placé dans un monastère isolé de tout, isolé des gens corrompus par le pouvoir, l’argent et la gloire.
Le but de cet isolement est de faire en sorte d’éloigner ces âmes pures que sont les nouveaux fils de Keldar de toute corruption. C’est au tuteur de l’enfant de choisir qu’en celui-ci peut quitter le lieu saint du monastère pour suivre le chemin que le Juste lui réserve. Gunthar resta peu longtemps et sortit du monastère peu avant son 17éme anniversaire. Comme tout Lumlane il suivit la voie des armes et de la chevalerie.
Ses premières années ne furent pas marquées par des éclats majeurs, il servait dans la garnison de Kival mais ne semblait pas percer ou ne le voulait pas. Il fallut attendre sa 6 année dans la garnison pour que le jeune homme ayant acquis plus d’expérience soit promus Grand Chevalier de Kival pour avoir été un chevalier suivant les ordres à la lettre ne décevant jamais ses supérieurs et se souciant beaucoup de ses compagnons. Cette promotion a été comme un déclic pour Gunthar du jour au lendemain ou il a été promu il a décidé de s’investir que plus dans la garnison et ainsi mener ses hommes a chaque combat avec une main de fer sans connaître de défaite ou de malheureuse situation.
2 cycles pus tard le Prêtre Roi du Saint Royaume ordonna une croisade dans les marais maudits. Les bataillons se préparaient, les hommes avaient peur mais de leur courage et leur prière envers le Juste marchèrent sans doute vers leur destin. Gunthar menait ses troupes vers les marais, et bientôt ils arrivèrent tous sur les lieux de la discorde du mal absolu. Les armées nécromanes étaient supérieurs à première vue mais cela n’empêcha pas l’armée du Juste de faire face comme un seul homme, levant bouclier et lames au clair de lune pour s’opposer à l’obscurité.
Les paladins marchaient à travers les rangs palpant la peur dans leur rang. Tous transpirés, les paladins semblaient presque déstabilisés mais de leur voix puissante ils lancèrent devant leur bataillon des implorations à Keldar qui fit que les troupes du Juste se regorgèrent du courage de ceux-ci. Les bataillons étaient fin prêt, plus qu’un signal et chacun allé mettre un pied dans les marécages, un seul pas qui les conduirait vers la mort ou la gloire, mais court était le pas séparant ces deux finalités.
Les cors sonnèrent, les cris retentirent, les hommes s’élancèrent. Dans un mouvement uniforme les troupes avancèrent et firent face aux nombreux squelettes faisant face par millier aux soldats. La première vague de squelette tomba ne pouvant résister à une force surhumaine, une première pierre pour l’édifice de la victoire. Mais ce n’était qu’une première vague et il en restait encore de nombreuses.
La deuxième vague arriva, bien plus robuste rempli de zombi dont la perte de membre ne ralentissait en rien leur assauts. Derrière tapis dans l’ombre des incantations s’élevèrent. On ne pouvait voir de qui il s’agissait mais ceux qui avait déjà combattus dans les marais ne pouvait que trembler. Les incantations s’atténuèrent puis s’éteignirent, les combats faisait toujours rage mais certain déjà s’était arrêté de combattre attendant l’inévitable. Le sol semblait trembler, puis les regards se firent déconcerté, des corps se relevèrent un peu partout sur le champ de bataille, les soldats du Juste qui n’avaient eu le temps d’être béni par les prêtres se trouvant sur les lieux pour accompagner leur âme vers le Juste se relevèrent. Ainsi ce n’était plus un combat de face à face mais un combat qui faisait que l’armée du Juste était débordée de toute part.
Gunthar regardait le massacre commencer il ne pouvait en être ainsi, Le Juste les sauverait, la Foi en Lui les sauverait tous. Il reprit le dessus, et commença à couper tête, bras, et jambe pour se frayer un passage vers ces mages pour qu’ils ne refassent pas d’autres incantations qui ne seraient tardé. Il mena ainsi un petit groupe et parvint tant bien que mal par leur courage à franchir les lignes. Les mages se trouvaient là et semblaient épuisé de leur première incantation mais s’apprêtaient à recommencer, tel des marionnettes articulées par on ne sait qui.
Ce fut à ce moment là que la pire engeance du mal sortit du sol. Un Seigneur Nécromant était sortit de nulle part comme gardien de ces mages, mais Gunthar s’avait qu’il n’en était rien car dans leur hiérarchie le seigneur se trouve au dessus du mage. Mais que faisait il là ? L’armée du Juste avait elle sous-estimée a ce point les forces du mal en présence ? Glanor, le paladin chargeait de la garnison de Kival arriva et se mit entre Gunthar et le nécromant.
Tu es venu ici pour un but. Accompli ton devoir je me charge de lui. Je pose tout mes espoirs sur toi Chevalier.
Grand Chevalier Gunthar à vos ordres Saint paladin.
Pour Ses Fils et Sa Gloire.
Le paladin leva son glaive, de la lumière semblait rayonnée de celle ci pour faire face au seigneur et lui couru dessus. Un combat d’une envergure telle que le duel qu’avait commencé ne semblait pas être troublé par ce qui se trouvait autour. Personne osait se mettre en gêne dans un combat qui les dépassé tant, une force qui ne pouvait être expliquée, ainsi se battait Un Paladin de Keldar avec pour seule arme Sa Foi. Gunthar aurait pu resté en admiration des heures si le temps lui permettait mais il fut vite ramenait à la réalité par des incantations qui avaient reprit, il fit signe donna des ordres a grande vitesse puis ses hommes et lui chargèrent gonflé à bloc comme si rien ne pourrait les arrêter. Les mages tombèrent rapidement ne se doutant pas que des hommes parviendraient à eux si rapidement.
Les bruits des épées et de boucliers continuèrent de s’entrechoquer. L’armée du Juste tenait tant bien que mal. Gunthar abattit le dernier mage puis d’un signe fait signe qu’il devait partir combattre le seigneur. Ils arrivèrent sur les lieux juste a temps pour voir le paladin assigner un dernier coup au seigneur nécromant, juste a temps pour voir celui-ci planter sa main droite dans l’abdomen du paladin, juste a temps pour le voir voler et disparaître enfin en poussière. Gunthar accouru il releva la tête du paladin comme si le calme régnait entre les deux hommes, alors que tempête se trouvait à leurs côtés.
Le paladin ouvrit les yeux puis dit :
Tu as réussit…mais la victoire n’est pas possible… Il m’a montré ils arrivent d’autres arrivent. Prend ceci apporte le au Paladin Ilando qui dirige Angelune, dit lui ce que je t’ai dit. Nous devons quitter ces lieux nous avons perdus cette bataille.
Les yeux de Gunthar ne comprenait pas, même si les pertes seraient énormes il serait possible de gagner la Foi transcendant Son armée. Mais c’était les paroles d’un Paladin qui disait la bataille perdue alors il en était ainsi. Gunthar attrapa le paladin le mit sur son dos puis se dirigea vers le supposé Paladin avec une Foi encore une fois ne semblant pas être sienne. Ses hommes sans que ordre ne furent donné se mirent devant pour lui ouvrirent la marche tandis que d’autre la fermé pour le protéger.
Ils arrivèrent devant le Paladin, celui avec un marteau énorme abattait tout monstre rentrant dans un périmètre prédéfini par la portée de son arme. Un cercle se forma autour de lui, les zombis ne désirant pas tâter son marteau. Le Paladin aperçu Gunthar et le Paladin qu’il portait il approcha demanda ce qu’il se passé. Gunthar répéta mot pour mot en tenta tant bien que mal de faire en sorte qu’il ne fallait pas abandonné la bataille.
Glanor est sûrement le plus apte à percevoir l’avenir. Tu peux en être sur chevalier si il dit que un bataillon de seigneur arrive alors il en sera ainsi. Nous ne pouvons continuer ainsi, je sonne la retraite, je te remercie d’avoir apporté le corps de mon frère.
Bien sur par frère il ne parlait pas de lien de sang mais du lien qui les unissait dans l’ordre. Les cors retentirent les troupes reculèrent pour on ne sait quelles raisons les forces nécromanes ne décidèrent pas de suivre les enfants du Juste sur leurs terres, sous doute parce que les rumeurs disent que leurs forces diminuent en terre sainte.
Les bataillons blessés dans leur âme venaient de subir une énorme défaite. Le Juste avait perdu contre l’engeance du mal, et chaque fidèle prenait cette défaite pour lui-même. Gunthar regagna Kival la Sainte, le regard vide.
Une semaine plus tard il reçu la visite d’Ilando. Celui-ci était venu lui apporter un présent de la part de Glanor.
Gunthar voila un présent de la part de notre famille, la famille de Claserdan. Mon frère Glanor est mort mais je me dois de te donner ce présent pour avoir eu le courage et la bonté d’avoir veillé sur son corps. Prend cette épée c’est le minimum que je puisse faire. J’ai appris que tu a été promu Maître Chevalier de Kival, je te félicite. L’on m’a demande quels sont les noms qui mérité récompense, j’en ai cité qu’un le tien. Bientôt sûrement tu recevra une convocation au palais je te conseil d’y aller. Au revoir.
Le Paladin sans attendre réponse repartit, Gunthar laissa simplement un merci s’échapper. Le lendemain comme prévenu il reçu une invitation bien évidement il y alla, qui refuserait l’invitation du Roi. La première fois que Gunthar vit le Roi de prés celui-ci apposa sa main sur la tête de Gunthar, puis en Kelda il fit de Gunthar un homme dont le nom serait respecté encore longtemps après sa mort, il fit de lui un noble de rang qui aurait le privilège de marcher dans le palais comme bon le semble, qui aurait le droit a des privilèges que son éducation avait renié.
Gunthar sortit du palais tout bien vêtu portant l’épée que le Paladin Ilando lui avait remit la veille, il la dégaina et la regarda en l’opposant au soleil.
A partir d’aujourd’hui les Lumlane conteront parmi les hauts du royaume. Cette épée sera le symbole de notre famille et a tout jamais nous veillerons sur toi Keldar, nous nous battrons pour ta gloire et l’avènement de ton culte. Puisse tu bénir notre famille pour l’éternité.
Maywen
