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Histoire de la Cour de Justice arténienne

Serment des membres de la Justice :


"Moi , (nom arténien), jure devant Vahid

de faire respecter les Lois de Vahid,
d’agir en accord avec Elles
et de punir ceux qui Les enfreignent.

Je jure également de ne pas tolérer la corruption
et de ne jamais faire passer mes intérêts avant la Loi,
de toujours respecter la Magie et les valeurs prônées par Vahid;

Je jure enfin de me conduire en tout comme un digne et loyal représentant de la Loi.

Si je venais à manquer à ce serment , je serais (intégralement et sciemment) déchu de mes droits.

Par Vahid, je le jure ! "




Histoire de la Justice :

La Cour de Justice reste un arcane relativement jeune dans l’histoire de l’Arténie. En effet, au tout début de la Confédération, les crimes étaient jugés par les Mages des Ecoles; on préférait généralement se trouver face à un membre du Clan des vagues, les sanctions dispensées par ces derniers étant souvent moins fermes.

Il n’existait pas vraiment de Lois à cette époque, mais plutôt de vagues directives données par les Archimages à leurs élèves. Ces directives tournaient souvent autour de l’interdiction du vol et du meurtre.

Il faut dire qu’en ces temps reculés, l’Arténie était peu peuplée, et les premiers Archimages pouvaient facilement régler certains détails personnellement: leur maîtrise de la magie faisait d'eux des personnes craintes et respectées. La sévérité dans l’application des peines a donc été fluctuante selon les Archimages et les époques. Par exemple, à Folionna , sous Zoltan et ensuite sous Ambrosia , les crimes étaient brutalement réprimés et une discipline terrible régnait.
Le seul point clairement exprimé par Vahid concernait le prosélytisme, notamment l’interdiction de la magie divine. Ce fait était souvent ignoré dans les villes frontalières et proche de Kohr, comme Naldomia et Dalashinn.
Une fois Vahid devenu le Grand Archimage de l’Arténie , il fit clairement comprendre qu’il voulait que l’interdiction de magie divine soit respectée à la lettre.


Ceci changea un peu avec la création des Arcanes; une véritable bureaucratie se mit en place, et l'approche confuse et imprécise des lois posa rapidement problème.
Il fut donc décidé de mettre par écrit les différents codes citadins des villes; Ce fut un grand pas en avant pour le système judiciaire arténien.
Certaines règles concernant les visites des étrangers en Arténie furent également légiférées; ces dernières, contrairement aux codes citadins, s'appliquaient au territoire tout entier.
Les étrangers étaient principalement Kohriens, et tant que la Loi concernant la magie divine se trouvait respectée, tout se passait bien ( même s’il y eu parfois quelques soucis avec des dallistes désirant absolument soigner des blessés)
De temps à autre, quelques quendi et havreboisiens se rendaient en Confédération, mais cela restait exceptionnel. Ils étaient pour la plupart diplomates en visite officielle, et donc respectueux des Lois; le reste de ces rares visiteurs se composait de personnes désireuses d’apprendre la magie profane.


Emedesia n'ayant pas d’Ecole de magie intra-muros, elle mit progressivement en place un tribunal citadin; le système fut assez rapidement adopté par les autres villes, avec plus ou moins de succès.
Pourtant, une Justice organisée avait du mal à voir le jour en Arténie. En effet, le terme de justice rappelait à la plupart des arténiens les fidèles de Keldar, qui avaient comme on peut l’imaginer une mauvaise image en Arténie.
Le système en place marchait plus ou moins bien, et souvent, lorsqu'un Gouverneur des Arcanes voulait faire quelques réformes, elles étaient balayées par les Archimages. "Pourquoi changer un système qui fonctionne ?" était leur principal argument; mais au-delà de ça, ils y voyaient surtout une diminution de leurs prérogatives dans leurs propres villes, au sein même de leurs fiefs, et cela n’était pas tolérable.


Tout ceci vint à changer avec l'affaire de l'Archimage de la Vitalité Kaerak en 1402. Il y avait déjà eu quelques débordements de la part des Archimages, mais jamais l'un d'entre eux n'avait agis de la sorte ni perdu à ce point son contrôle. Cela choqua d'autant plus que le scandale éclata à Naldomia, ville normalement paisible.
Le Grand Conseil de l’époque du réagir pour rétablir l’ordre et éviter des débordements futurs. Il fut donc décidé de créer la Cour de Justice Arténienne qui aurait autorité sur tout le territoire arténien.
Elle fut bien entendu placée à Emedesia; de fait, l'on fit agrandir le tribunal citadin pour le transformer en Palais de Justice.
Elle fit construire une prison plus vaste, permettant de contenir un grand nombre de criminels. En effet, les crimes les plus graves ou perpétrés par des personnes d'importance étaient souvent transférés à Emédesia pour être jugés. On laissait rarement un membre influent d’une Ecole se faire juger dans sa propre ville ( bien que ça soit arrivé, cela relevait du cas rare).
Les choses ne furent pas simples au départ, certains juges connurent quelques incidents après leurs prises de fonctions et la disparité des textes ne les aidèrent pas. Mais peu à peu , tout cela finit par entrer dans les mœurs; la Cour de Justice se dota d’une milice, et les lois furent englobées dans le code pénal arténien.