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La Grande Bibliothèque

Texte de Shallk

Histoire



La Grande Bibliothèque comme l’appelle les arténiens fut construite en même temps que le reste de l’université, mais ne fit pas partie des premiers bâtiments construits dans la ville d’Emédésia.
En 1123 suite à l’assemblée des archimages Vahid, Zoltan, Salm et les archimage du clan de la vague se dirigèrent vers le désert de poussière. Vahid choisit alors un endroit et décida qu’à cet endroit précis s’élèverait la nouvelle Emédésia. Suite à quoi il fit construire sa tour juste à l’extérieur de la ville. Les prémices de ce qui deviendra Emédésia la blanche fut terminée en l’an 1124, les travaux ayant été repoussés suite au froid inhabituel qu’il fit durant la saison de la nuit.
Au cours des années qui suivirent, Emédésia à l’image des autres villes de la Confédération Arténienne attira de plus de plus de personnes, afin d’absorber cet afflux d’immigrants la ville s’étendit jusqu’à entourer la tour de Vahid, qui devint alors le centre d’Emédésia, alors qu’elle était extérieure à l’enceinte de la ville à l’époque de sa fondation. C’est durant cette période que fut fondée l’Université Arténienne, englobant la Grande Bibliothèque, sa place toute proche de la tour de Vahid peut semble refléter la volonté de mettre en avant le savoir de la nation en l’accolant à un symbole tel que la tour de Vahid, mais en fait rien n’indique précisément pourquoi l’Université fut construite à cet emplacement.

Exterieur



A l'image des constructions arténiennes en général et d'Emédésia en particulier, la BIbliothèque est de couleur blanche, d'où son nom. Mais à l'instar des bâtiments officiels celle-ci ne fut pas contruite avec ses murs de pierres enduits de chaux azurée. Comme la plupart des bâtiments officiels elle fut construite avec des matériaux plus noble, même si de ce fait elle n'a pas les propriétés de l'azuréant comme la conservation de la chaleur. Non la Bibliothèque blanche d'Emédésia est construite en marbre provenant des carrières des montagnes à l'ouest de Dalashinn Faite dans le même matériau que les rues pavées de marbre d'Emédésia elle s'impose ainsi aux passants et visiteurs comme formant un tout avec la ville et renforçant de cette manière l'importance même du bâitment aus ein de celle-ci.
De forme carrée, le bâtiment fait presque cent pieds de côté et s’élève sur une hauteur de plus de huit mètres. Des ouvertures sont visibles à sa base, étroites et presque au raz du sol elles permettent un éclairage dans les réserves de la bibliothèque se trouvant en sous sol du bâtiment. Des barreaux en fer forgé, travaillés avec art assure l’inviolabilité depuis l’extérieur des dites réserves, des rideaux intérieurs cachent à la vue ce qu’elles renferment. Les fenêtres supérieurs de forme allongées et verticales sont également étroites et hautes placées afin d’éviter qu’un malandrin puissent s’y introduire se trouvant au delà de quatre mètres de hauteur et ayant une largeur insuffisante pour qu’un homme puisse s’y glisser.
Tout visiteur qui souhaite y pénétrer doit d’abord monter l’imposant escalier large de plusieurs pieds qui mène à l’entrée principale. Une fois sur la dernière marche le visiteur peut s’apercevoir qu’il est surélevé par apport aux passants puisqu’il se trouve alors à plus d’un mètre au dessus des pavés mabrés des rues d’Emédésia. Il peut alors pousser les grandes portes se présentant devant lui.

Interieur



Passant les portes de la Grande Bibliothèque le visiteur se trouve alors dans le hall d’accueil. La pièce très grande de forme rectangulaire s’étend sur la largeur et moins en profondeur. Par apport à la hauteur du bâtiment, la hauteur de la pièce reste dans les normes de construction.
A la droite du visiteur se trouve le bureau du concierge, chargé de veiller à l’entretien de la bibliothèque et à l’ouverture et la fermeture des portes de celles-ci, de même il dort sur place afin d’assurer une surveillance permanente à ce haut lieu du savoir en Idéo. Le concierge accueille bien souvent les visiteurs afin de les orienter vers les archivistes de garde, en s’approchant de son bureau on peut voir une porte derrière celui-ci qui donne sur ses appartements de fonction.
Du côté gauche de la pièce se trouve quelques tables basses entourées de fauteuils plus ou moins usagés mais le visiteur s’il lui prend l’envie de s’y installer s’apercevra de leur confort. Cette partie du bâtiment sert aux personnes souhaitant se reposer entre deux lectures ou bavarder quelque peu, car aucune discussion n’est tolérée dans la salle principale.
Enfin son regard se portera sur le mur du fond où trônent les portraits des anciens magisters et bien sûr de celui actuellement en fonction, semblant dévisager le nouvel arrivant en ces lieux et douter de sa soif de connaissance.

Hyeronimus Baltéphus
Zentros
Iess Béhen

Au centre du mur se trouve la double porte menant au savoir. Devant celles-ci se tient un trépied sur lequel on peut voir un panneau présentant l'index thématique des différents ouvrages.

Le corps principal de la bibliothèque pourrait être à la fois décrit comme concentrique ou tentaculaire. En effet cette salle recouvre la majeure partie de la surface du bâtiment et s’élève jusqu’au plafond. A chaque endroit où porte le regard on ne peut voir que des étagères emplies de livres, manuscrits, grimoires et rouleaux de parchemins. D’immenses piliers soutiennent le toit semblant s’élancer au dessus des étagères. Les rangées d’Etagères sont disposées en lignes concentriques menant vers le centre de la pièce. Il y en a huit chacune étant constituée d’étagères adossées, mais il y a en fait douze rangées, les quatre autres étant constituées de tables d’étude et de chaises régulièrement intercalées toutes le deux rangées d’étagères, l’observateur pertinent remarquera que l’alignement des tables correspond aux directions des points cardinaux.
Avançant le long d’une rangée le visiteur arrivera bientôt devant le bureau des archivistes. Il s’agit d’une sorte de comptoir circulaire de quinze pieds de diamètre à l’intérieur duquel se trouve quelques chaises entourant deux tables d’étude sur les quelles trônent différents ouvrages ouverts mais aussi les livres de prêts et de demandes. C’est là que vous trouverez escholiers ou scholiastes de garde pour vous guider ou vous renseigner.

Tout visiteur entrant dans la bibliothèque se dirigera naturellement la première fois vers le centre de la bibliothèque et le bureau des archivistes, la disposition interne ayant été prévue à cet effet. Mais une fois au centre et se retournant vers les portes d’entrée le visiteur ne pourra manquer l’escalier longeant le mur à proximité des portes et menant à une succession de pièces localisées au dessus de l’accueil. Là se trouve trois bureaux vitrés donnant une vue intégrale sur l’ensemble de la bibliothèque. Deux de ces bureaux sont assez étroits et sont assignés aux ordinants. Le troisième plus grand et spacieux est celui du magister. On y trouvera en général un grand bureau derrière lequel se trouve un grand fauteuil bleu arténien, la pièce est assez grande pour recevoir un petit salon où le magister peut recevoir et s’entretenir en privé.

Si un jour le visiteur se voit entrer dans les bonnes grâces du magister celui-ci pourrait alors lui montrer ce que cache l’armoire qui est appuyée sur le mur est de son bureau, armoire soigneusement fermée à clef, mais surtout protégée par de puissants sorts magiques empêchant quiconque d’y pénétrer. Ouvrant l’armoire un étroit escalier se dévoile alors menant aux réserves de la bibliothèque.
Le sous sol semi enterré de la bibliothèque renferme tous les ouvrages en cours d’étude, de traduction, de rénovation, …. , mais aussi le matériel et mobilier non utilisé de la bibliothèque. Dans les sombres tavernes d’Emédésia on raconte que d’autres choses méritent une telle protection et que de biens sombres ouvrages doivent y être entreposés.

Une chose qui choquera le visiteur, surtout la nuit ou durant la saison de la nuit, c’est l’absence du feu. Par crainte des dégâts que pourraient causer un incendie aucun système de chauffage ne fut installé, de même construite en marbre la bibliothèque ne bénéficie pas des propriétés de l'azuréant. On peut donc voir durant les périodes froides les personnes étudiant dans celles-ci conserver leurs capes et habits d’extérieur. C’est alors tout naturellement que le visiteur se demandera comment est éclairé l’intérieur du bâtiment. En Arténie, tout simplement pas magie, on peut apercevoir à de nombreux endroits ce qui à première vue ressemble à des chandeliers être surmontés de boules de verre à l’intérieur desquelles scintille une douce lueur bleutée qui s’intensifie au et à mesure que la luminosité naturelle diminue. Il s’agit d’un puissant sort d’altération qui agit sur l’obscurité afin de permettre que l’on puisse faire des recherches jours et nuits. Ces « loupiottes » comme elles furent nommées par l’archimage de l’altération qui les créa sont aujourd’hui de véritables trésors car, celui-ci ne transmit jamais comme il les avait créées et leur fabrication reste aujourd’hui encore un mystère.