Les pulsions sexuelles chez les orcs sont fortes et menées aussi bien par l’instinct de survie en vue du renouvellement de la race, beaucoup d’orcs mourant au combat, que dans la recherche du plaisir.
La libido des orcs, mâles et femelles confondus, est exacerbée. La recherche du plaisir est primordiale dans leurs relations. L’accouplement peut être considéré comme une chasse et la recherche de la domination de l’autre, tour à tour accomplie par le mâle et la femelle.
Une naissance peut faire retomber la libido à zéro. Le mâle et la femelle, émerveillés par l’événement, se consacrent alors aux premiers pas de l’enfant orc. Mais les instincts reprennent rapidement le dessus.
RetourLe couple
La société orc comporte une proportion de mâles très élevée (environ ¾ de la population), les femelles ont donc un grand choix de partenaires.
C’est aussi pour cette raison que le mâle est attentif aux envies et besoins de la femelle, conscient de la concurrence de ses paires.
Le déséquilibre mâles/femelles fait que beaucoup de mâles se retrouvent seuls. Ils assouvissent donc parfois leurs pulsions sur des femelles d’autres races, intelligentes ou non : elfes, humaines, mais aussi animaux (chèvres, gnolls femelles…)
Les femelles orcs, évoluant dans un monde masculin, ont souvent un caractère bien trempé, et ce sont souvent elles qui choisissent leurs compagnons plutôt que l’inverse.
Néanmoins, ce sont en général les orcs les plus forts et les plus importants des tribus qui font l’objet des attentions des femelles (inconsciemment, sélection des meilleurs gênes pour l’amélioration/préservation de la race)
La fidélité est donc une notion peu répandue chez les orcs, d’autant plus chez la femelle puisqu’elle attire un grand nombre de compagnons potentiels. Ainsi les changements de partenaires peuvent être courants et fréquents.
Il peut même arriver qu’une femelle constitue son propre harem en ayant trois ou quatre favoris privilégiés. Elle mène alors sa troupe d’une poigne de fer, des bagarres violentes entre les mâles du cheptel pouvant surgir pour s’attirer la primeur des faveurs de la femelle.
Parfois après une certaine période libertine, il arrive que certains partenaires s’attachent l’un à l’autre : grande satisfaction sexuelle réciproque, chemin commun et affinités qui se créent…
Ces deux orcs forment alors un « koupl’ », pendant une période plus ou moins longue, où l’exploration de leurs désirs communs prime au détriment de la recherche d’autre partenaire.
Les deux orcs restent attachés l’un à l’autre, des liens forts les unissent, mais s’ils sont séparés trop longtemps c’est tout naturellement qu’ils chercheront à assouvir leur appétit sexuel chacun de leur côté, jusqu’à être de nouveau réunis…
Le mariage est une notion étrangère à la culture orc, bien qu’il se trouve certains couples qui s’unissent lors d’une cérémonie shamanique. Mais généralement il ne semble pas nécessaire à deux orcs d’institutionnaliser leur union.
RetourLa pratique sexuelle
L’acte sexuel n’est pas tabou ni honteux chez les orcs, puisque c’est un besoin aussi naturel que manger, boire ou frapper.
Les partenaires s’accouplent là où l’envie leur prend, que le lieu soit fréquenté ou non, avec une certaine préférence pour la pleine nature plutôt que les endroits trop civilisés comme les villes…
Il n’y a nulle gène envers ou de la part d’éventuels témoins, au contraire, les pulsions peuvent être communicatives et il n’est pas rare que les ébats d’un couple d’orcs entraînent d’autres ébats entres les orcs de passages, ou alors que des mâles solitaires zieutent la scène avec envie…
Les orcs recherchent avant tout le plaisir simple et efficace lors des accouplements. Mais l’atteinte du plaisir de la femelle est aussi important que celui du mâle et celui ci doit parfois faire preuve d’ingéniosité pour satisfaire pleinement sa partenaire.
De par leur nature un peu brutale, les actes sexuels sont souvent bestiaux, bruyants et parfois violents. Ils peuvent être de courte durée mais intenses, la jouissance venant assez rapidement aussi bien pour le mâle que pour la femelle, et sont assez fréquents, pouvant être enchaînés plusieurs fois dans une même journée ou nuit, infatigablement.
RetourNaissance
Il n’y a pas de saison particulière pour la reproduction. A certaines périodes, la femelle a une libido encore plus accrue et recherche activement des relations sexuelles, son plaisir se trouvant décuplé.
Pendant ces périodes de chaleur, la femelle orc est féconde et a donc de fortes chance d’être ensemencée.
Contrairement à la femelle humaine, féconde à l’adolescence, la femelle orc n’est fertile que vers l’age adulte (entre 40 et 50 cycles selon les femelles).
Il peut se trouver des exceptions chez les femelles issues de l’accouplement entre un, ou une, orc et une autre espèce, la physiologie de l’autre race pouvant alors prédominer.
Une femelle orc procrée environ tous les 4 ans. Au vue de la longévité aléatoire des orcs, généralement une femelle ne met au monde dans sa vie que quatre à cinq petits.
Elle se rend généralement compte de sa grossesse que lorsque son ventre et ses mamelles commencent à devenir ostensiblement plus gros, aucun autre symptôme n’apparaissant pour indiquer son état. La gestation, curieusement rapide pour de grands mammifères, dure environ 6 à 7 mois.
L’orkesse met au monde un petit (orkançon) à la fois. En cas de grossesse gémellaire l’un (ou les deux) mourra. Sélection naturelle car l’un (ou les deux) est trop faible, ou tué par la femelle qui ne voudra s’occuper que d’un seul. Il arrive parfois que les deux survivent, mais le deuxième aura de forte chance de rester plus faible physiquement que la moyenne des orcs.
La faiblesse de l’un ou des deux petits peut s’expliquer par un temps de gestation plus court en cas de grossesse gémellaire.
La naissance d’un petit est toujours un grand événement dans une tribu, et donne lieu à une grande fête qui peut durer plusieurs jours. Si l’orkançon est une femelle, la fête n’en est que plus joyeuse, car les naissances de femelle chez les orcs sont curieusement un événement rare et cela assure la descendance de la lignée.
Un mâle sera bien accueilli aussi, ça fera un guerrier de plus dans la tribu.
Les liens qui unissent la mère avec son petit sont très forts. En cas de décès du petit, le mère refuse d’abandonner le corps et durant des jours elle le traîne avec elle.
RetourL’éducation
Pour cause de changements courants de partenaires, le père n’est pas toujours identifié pendant la gestation, mais après la naissance l’instinct paternel s’éveille chez celui-ci, qui reconnaît immédiatement le bambin comme le sien.
L’instinct de famille est très développé chez les orcs, et les deux parents s’occupent de l’élevage de l’orkon (orkinot) ensembles. Ils forment alors un vrai couple, et restent ensembles jusqu’à la maturité de leur rejeton, parfois même plus.
L’éducation du petit est faite en commun par les parents qui comblent chacun les lacunes de l’autre afin d’harmoniser le savoir de l’enfant : chasse, création d’outils, arts du combat, magie…
Via l'imitation et la répétition des gestes de ses parents et des autres membres du groupe, le jeune assure la transmission d'une "culture" et d'un savoir propre à sa communauté.
Les règles d’éducation sont strictes. Le petit n’a le droit de jouer qu’avec les jeunes du clan ou de la tribu et doit se tenir à l’écart des autres « tribus » en cas de rencontre.
L’orkinot reste dépendant de ses parents pendant plusieurs années (jusqu'à 20 cycles environ).
Même une fois mature, les liens de famille restent forts et le jeune orc adulte ne perd jamais complètement le contact avec ses parents.
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