Dans la population orque il faut distinguer :
L’autonomisation : 22 à 25 cycles
Les adolescents (orkoçents ?): 25 à 35 cycles
Les jeunes adultes : 35 à 40 cycles
Chez les orcs il n’y a aucune différences d’éducation entre les mâles et les femelles. Tous sont soumis aux mêmes rites.
Dès l’âge de 22 cycles, le jeune orc (mâle ou femelle) est mis à contribution soit par sa famille, s’il en a encore une, ou par le clan ou la tribu d’accueil. Il commence à partir chasser seul de petites proies, s’autonomisant peu à peu et contribuant à nourrir les siens.
Vers 25-27 cycles, plus hardi, il peut commencer l’apprentissage d’un métier. Il se met alors au service d’un maître qui, une fois sa confiance gagnée et ses aptitudes confirmées, lui apprendra les rudiments de son art. Métier qu’il exercera plus tard et ainsi pourra faire perdurer les arts traditionnels.
Entre 35 et 40 cycles, c’est le rituel du passage à l’âge adulte. Fier et irréfléchi, le jeune adulte n’hésite pas à relever n’importe quel défi des autorités (père, chef de clan..) même s’il doit lui en coûter la vie.
RetourLes rites initiatiques :
Chaque étape jusqu’à l’âge adulte est marquée par une initiation ritualisée.
la bravoure et du prestige du clan. Ainsi les parents ne ménagent-ils pas les enfants lors des cérémonies d’initiation, leur infligeant de cruelles épreuves destinées à les faire accéder au statut d’adultes.
Plusieurs années sont nécessaires pour parvenir à un tel but, par étapes OU ((grades)) successifs, au cours de nombreuses cérémonies. Celles-ci varient selon les différents groupes tribaux, mais elles suivent toutes à peu près la même progression logique dans la souffrance et le mysticisme.
RetourLa chasse :
Dès 22 cycles, le tout jeune orc est envoyé chasser une petite proie seul.
La veille du départ, la famille se réunit pour la préparation du jeune orc. Un gourdin lui est remis et revêtu d’un habit de cuir fin, le jeune est renvoyé du foyer (de la tribu ou du clan) vers les plaines et ne reviendra qu’avec le produit de sa chasse.
A son retour, une fête est organisée. Tous les membres de la tribu ou du clan sont réunis et ripaillent ensemble en l’honneur du jeune orc. Chants et dansent lors du repas cérémonial.
RetourL’affermissement des esprits :
Il s’agit maintenant de durcir leur esprit, et tout d’abord de leur apprendre à vaincre la peur. Ce sont toutes les épreuves de l’attente, pendant la nuit, au cœur des montagnes par exemple, où rôdent les animaux dangereux et doivent cohabiter avec eux.
II y a un autre type d’attente, moins matériel, plus mystique, dans le secret des temples où, sous le regard des effigies des ancêtres, on doit apprendre à voir l’invisible. Cette épreuve est particulièrement redoutée des jeunes initiés. C’est le moment solennel où les aînés du clan vont leur confier les secrets ancestraux. Après leur avoir montré les vénérables statues des dieux du panthéon, enseigné le rythme des tambours sacrés, la mélodie des longues flûtes, ils leur dévoilent les mystères de la magie et leur inculquent les formules rituelles qui permettent d’évoquer les puissances surnaturelles. Dans l’ambiance feutrée des maisons des ancêtres/temples/hutte shamanique … les jeunes gens se retrouvent face à l’angoisse d’un inconnu terrifiant, peuplé d’êtres mythiques, qu’ils doivent apprendre à connaître.
Le nettoyage des adolescents, destiné à les endurcir, est une autre épreuve initiatique. Il revêt une allure brutale. On réunit périodiquement les jeunes orcs pour les battre et les laver à grandes eaux. Des douches d’eau glacée s’abattent sur les épaules grelottantes des jeunes orcs qui doivent par ailleurs subir de sévères bastonnades. Corrections et lavages une fois terminés, ils sont censés avoir affermi leur corps et sont jugés aptes à franchir le palier suivant. Cette épreuve traumatisante explique en partie l’aversion des orcs pour l’eau.
RetourLes scarifications :
Ultime étape vers l’âge adulte et pratiquée vers 35 cycles.
Parmi les épreuves sanglantes, celle des scarifications pratiquées sans anesthésie aucune à l’aide d’éclats de pierre, de pointes de lances ou de bâtons durcis au feu, est un dur moment à passer. La peau est incisée profondément. A la fin de l’opération, le corps est comme strié de fines rayures sanguinolentes. On applique alors sur les plaies de la cendre tiède mélangée à de la graisse de troll. Ce traitement, qui permet aux plaies de cicatriser, provoque une boursouflure sur les blessures, qui deviendront par la suite des cicatrices chéloïdes, très visibles, marques de fierté des orcs.
A l’issue de cette ultime étape, une grande cérémonie est organisée dans la tribu (ou le clan) qui peut durer plusieurs jours. Le jeune adulte est recouvert d’un pagne lors d’un rituel shamanique et fait offrande et honneur à Sarokha. Il est alors tatoué aux armes de la déesse symbolisant la vigueur orque.
RetourLe caractère orc :
Peuple belligérant et conquérant par excellence, ces traits de caractère sont véhiculés et transmis de génération en génération. Les aînés doivent parfois freiner les envies guerrières des plus jeunes sous peine de voir la tribu perdre rapidement toutes ses forces.
Très vite les jeunes orcs commencent à se forger leur caractère propre. Le caractère dépend beaucoup de la tribu, famille ou clan dans lequel évolue le jeune orc. (caractère différent si l’orc a été élevé dans un groupe à dominante orque ou humaine par exemple).
Souvent orphelin avant l’heure, parfois même ayant vu ses parents mourir massacrés sous ses yeux, le jeune orc est souvent mature avant l’heure, son leitmotiv est alors la vengeance et se raccroche à une autorité supérieure qui remplacera l’autorité parentale.
On le voit colérique, rancunier, bagarreur. L’orc a le culte du chef qu’il prend pour exemple. A cette période de sa vie, les bouleversements hormonaux peuvent parfois le rendre fleur bleue, mais il retrouve très vite sa hargne devant les quolibets de ses pairs.
Très souvent passionné et emporté, le jeune orc suit ses instincts malgré des recommandations de ses aînés et se retrouve souvent en grande difficulté dues à des actions héroïques stupides (partir seul à la conquête des bicéphales pour s’octroyer la gloire dans le clan par exemple).
Il y a souvent un moment de sa vie où le jeune orc souhaite s’émanciper et rejette sa famille ou son clan par trop sédentarisé à son goût. Malgré tout, si certains survivent à quelques semaines (ou cycles au mieux) d’errance, l’adage « l ‘union fait la force » retrouve toute sa place après quelques déconvenues. Le jeune orc retourne alors dans sa tribu d’origine ou s’intègre à un autre groupe auquel il se lie selon les affinités rencontrées.
RetourDécouverte des plaisirs :
Le groupe :L’orc n’est pas un solitaire et il se rend compte tout jeune que la vie en groupe est importante. Il sait rapidement trouver sa place et se faire des amis. Une grande solidarité existe, pas seulement dans une même tribu mais elle s’applique au sein de tout le peuple orc.
La solidarité envers d’autres espèces (humains, elfes) évoluant dans le peuple orc est moins flagrante et n’existe quasiment qu’au sein de la tribu dans laquelle il est accueilli, d’autant plus s’il a montrer des actes de bravoure ou héroïques exceptionnels.
L’alcool :Dès son plus jeune âge, l’orc peut être habitué peu à peu à ingurgiter de l’alcool.
Il n’est pas rare qu’une chasse en groupe commence par un bon remontant dès l’aube. Les aînés, s’enfilant facilement une ou deux bonnes chopes, proposent très naturellement une ou deux gorgées à leurs cadets. Ceux là, par bravoure ou mimétisme, s’enfilent la chope entière et...la partie ne commencera jamais pour eux.
Comme la journée à commencée, elle se finit généralement à la taverne où le groupe se retrouve joyeusement autour de seaux d’alcools locaux.
Certains sont écœuré de ne pas avoir pu participer à leur première partie de chasse et ne boivent plus jamais de boissons alcooliques, d’autres y prennent goût et on les retrouvent régulièrement éméchés à errer dans les plaines ou à comater dans un fourré.
Les premières amours :Dès 22 cycles, le bouleversement hormonale commence chez les jeunes orcs. La libido apparaît vers 25 cycles avec la recherche frénétique du sexe opposé.
La jeune femelle n’a pas grande recherche de séduction à faire, le décalage numéraire lui permet de facilement choisir le mâle avec qui elle voudra passer un bon moment.
En revanche, du fait de leur surnombre, la position du jeune mâle est plus délicate et il doit faire preuve de beaucoup d’ingéniosité pour conquérir la femelle de son choix. (lui prouver sa force, son courage, son humour etc etc…)
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