Situation géographique
Au Nord Est du désert arténien, il existe une zone impraticable qu'on appelle la Mer de Poussières.
Il s'agit de poussières extrêmement fines et instable, qui engloutissent impitoyablement qui reste statique en leur sein. De plus, les frontières précises de la Mer de Poussières sont mouvantes : la mort guette quiconque stationne près de ses marges sans précautions, car les marées affectent cette région au sous-sol des plus instable.
Ainsi, ces marées découvrent régulièrement... des chausses anciennes, polies par le vent et les poussières ! Toutes sortes de chausses : caligae militaires impériales, bottes ferrées ithoriennes, chaussons elfiques, sandales neutres ou savates orcs... On dit qu'elles sont le vestige d'une terrible bataille passée qu'on nomme par dérision la Guerre des Chausses.
De fait, rester immobile dans la mer de poussière c'est se constituer sa victime. On s'enfoncerait rapidement, puis on basculerait jambes par-dessous tête, le haut de leurs corps plus massifs les entrainant en premier. Des victimes ainsi absorbées par la Mer, il ne reste... que les chausses, détachées du corps et trop légères pour sombrer à leur tour !
La présence de ces vieilles chausses, visibles par moments, en fonction des mouvements de la poussière, rappelle en permanence à quel point l'endroit est traître pour ses visiteurs !
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Pour faire peur aux enfants pas sage, on raconte la légende de l'homme aux milles visages. Ce personnage habitant la mer de poussière, volerait les visage de ses victimes. Personne ne peut le décrire car son visage change tous les jours. On ne revoit jamais ceux qui ont répondu a ses invitations.
Une autre légende raconte que la mer de poussière fut il y a très longtemps le théâtre d'une grande bataille qui impliqua toutes les nations et toutes les races. Les armées se rencontrèrent en ce lieu qui n'appartenait à personne et se battirent toute une journée durant. Mais peu a peu les pieds des combattants s'enfoncèrent dans la poussière. Dans l'excitation du combat ils ne s'en rendirent pas compte jusqu'à ce qu'il fut trop tard. Piègés, tous furent engloutis par la mer de poussière et seules leurs chausses témoignent de cet évènement.
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