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Mode de vie des elfes


Généralités



La civilisation elfe est, sans aucun doute, la plus ancienne de toutes. À un point tel que même ces créatures très nobles et enchanteresses ne connaissent pas exactement l'époque de leur création.

Les Elfes sont plutôt sveltes et plus petits que les humains. Leur corps est délicatement charpenté et normalement chétif. En règle général leur taille avoisine 1m60.

Leur espérance de vie dépasse celle de toutes les autres races. Effectivement, les elfes sont quasiment immortels. Cependant ils peuvent être tués ou, dans la plupart des cas, ils se retirent de la société, lassés de cette vie qui leur aurait tout montré pour rejoindre la Grande Forêt d’où ils ne reviennent jamais. On murmure qu’ils auraient atteint un tel degré de sagesse et de fusion avec la nature qu’elle les accueillerait en elle en les transformant en arbres. De cette légende vient sans doute la haine pour ceux qui détruisent les arbres. Ceux-ci se rendraient coupables de meurtres sur leurs ancêtres.

Ils ne sont physiquement pas très forts, mais cette légère faiblesse est largement compensée par une grande sagesse et une incomparable bravoure. Ils se débrouillent surtout à l'arc et aux armes de lancer, avec lesquelles ils sont très dévastateurs, grâce à leur excellente dextérité. D'autres, ont plutôt choisi une arme de lancer différente : la magie, divine bien sûr, qu'ils manipulent gracieusement.

Des rumeurs folles iraient jusqu'à dire que les elfes seraient la base de l'humanité, et qu'après échec magiques et punitions des dieux, en auraient été créées des créatures plus barbares, plus crues : les hommes. Par la suite, aurait-on vu le jour des Orcs, pires ceux-là, totalement dépourvus de cervelle, mais durs et forts comme des arbres ! Ces races, bien loin de la race elfe, tentent de maîtriser ce que les elfes ont déjà acquis : un territoire, des Valeurs et, plus généralement, une Civilisation. Quelques tentatives ont été faites par les elfes, au début de la naissance des races, mais bien vite l’on s’est aperçu que ces « gens » étaient incapables de recevoir l’enseignement elfe et qu’ils faisaient encore et toujours les mêmes erreurs.

Les Elfes vivent dans une Stase parfaite. Leur mode de vie est issu d’une lente évolution, qui s’est parfois faite dans la douleur. Ayant atteint le système parfait, la symbiose avec leur environnement, ils n'évoluent plus que très peu. C’est pourquoi ils défendent si âprement les Valeurs du Peuple Elfe contre les intrus. Le mode de vie elfe est un peu comme une balance en équilibre, dont le moindre ajout, soit du côté de la passivité, soit du côté de l’agressivité peut faire tout basculer.

La société elfe n'est ni matriarcale, ni patriarcale. Effectivement, les hommes et les femmes peuvent occuper une place importante et décisionnelle, dans la société, ou être soldat, ou artistes, ou marchand, commerçants, etc.

Pour décrire, en quelques mots, la Civilisation Elfe : Grâce, Noblesse, Honneur, Respect, Féerie, Magie, Émerveillement, Grandeur.

Mentalité



Les elfes sont très philosophes et peu de choses semblent les atteindre, on les dirait même impassibles. Ils prennent beaucoup de choses sur le ton de la plaisanterie, n'aiment pas les conflits en général et la violence en particulier. Un elfe qui se fera insulter préférera en discuter avec son agresseur plutôt que de rentrer en conflit avec lui. Le maître mot de ce peuple est "compromis".

Les elfes vivent dans la crainte de leurs dieux. Presque tous prêtres, ils se dévouent corps et âme à leurs divinités. Ces dernières leur ont d’ailleurs maintes fois fait connaître leur courroux et désormais ils savent qu’il ne faut pas provoquer leur colère. Le Quendëtar (ou la Tarìedhel) est le chef spirituel de la nation elfe, ce qui lui confère le titre de théocratie.

Un autre point tout aussi essentiel pour comprendre un elfe, c'est le Pneuma, le souffle, l'inspiration. La pensée elfe est dirigée vers le beau, l'art et le savoir. Par dessus tout, l'elfe déteste le vulgaire et la laideur.
Les elfes sont des créatures hautement sensibles, c’est pourquoi elles ne supportent le changement qu’avec difficulté. Cette grande sensibilité est aussi à l’origine de leur rapport avec la nature ; en effet, seule la douceur et la lenteur de celle-ci est à même de leur servir d’environnement.

De plus, pour un elfe, la découverte est quotidienne; chaque jour est totalement différent, la Nature évolue chaque jour dans tous les sens et il prend toute la journée pour la contempler, en plus d’effectuer les tâches quotidiennes, il n’est donc pas besoin d'aller voir ailleurs, tant la Forêt est magnifique.

Certains elfes confondent parfois Nature et Liberté. Dans leurs désirs de se consacrer à la Forêt, ils en oublient le Royaume. Nature et Liberté ne sont pas des synonymes, la Nature est une chose à défendre alors que la Liberté ne s’exerce que dans la limite des Lois, Traditions et Valeurs du Royaume. Là où les concepts se rejoignent, c’est au moment où le Royaume défend la Nature.

L’Immortalité



Une différence fondamentale existe entre les elfes et les autres races d’IDEO. Cette différence fondamentale ne pourra jamais être comblée. Ils n’ont pas le même rapport à la vie que les humains. Leur immortalité synthétise une appréhension de la vie que les mortels, ne pourront jamais comprendre. Réciproquement, la mortalité humaine et leur courte expérience de vie est incompréhensible pour un elfe. Les humains ont un désir insatiable de vivre, de comprendre, d'appréhender alors que les elfes, eux, ont l'éternité devant eux pour accomplir ce que les humains ont du mal à réaliser en une seule vie.
Là est la différence fondamentale qui sépare les races.

Concernant la préservation de la Grande Forêt, l'attachement viscéral des elfes pour leur canopée découle directement de cette immortalité, de cette éternité. Les humains auraient sûrement la même conception si ils avaient vécu leur vie entière sous le couvert d'une ville, d'un village, depuis plusieurs générations.

La Grande Forêt



Galmaniel, en créant la Grande Forêt, a confié pour mission aux Elfes de veiller sur son Oeuvre. La Forêt est donc comme un Sanctuaire et nulle personne autres qu’un elfe du Peuple Elfe ne peut en fouler le sol sacré. Certaines dérogations exceptionnelles sont toutefois accordées à des non-elfes. Les elfes sont donc investis d'une mission sacrée et cette certitude, associée à leur statut de premiers nés et d'immortels, est à l'origine de leur attitude que certains jugent hautaine et méprisante à l'égard des autres peuples.

Les elfes ont investi la foret et y ont trouvé des bienfaits et une abondance qui leur a épargné la peine de cultiver la terre.
Fort d'une culture plusieurs fois centenaires, l’elfe se considère naturellement comme la plus sage et la plus avisée des races, regardant avec une bienveillante condescendance les autres peuples.

La forêt est le berceau de la civilisation elfe. Ces derniers se débrouillent mieux que quiconque dans ces régions emplies de grands arbres, de feuillages et de lianes. Les elfes ont développé, dans les forêts, des sentiers secrets accessibles seulement à leur civilisation. Effectivement, les elfes ne se déplacement pas sur le sol, mais dans les immenses arbres géants. On dit que les elfes communiquent avec les arbres, les animaux et la nature, et c'est ce qui expliquerait leur facilité à se déplacer et à chasser dans de tels environnements.

La Discipline



À noter aussi un respect à la lettre des consignes prescrites par les dirigeants. Ainsi la Bibliothèque Interdite n’est accessible que par une personne ayant l’autorisation à la fois du Grand Prêtre d’Ulmidiel et du Grand Intendant. Or depuis que le Grand Prêtre d’Ulmidiel a disparu, plus personne ne peut y rentrer. Alors que pour un humain cela peut sembler aberrant et la majorité aurait déjà bafoué les Traditions pour se ruer dans la Bibliothèque, pour les elfes il est normal de respecter la Tradition et de ne pas demander à y pénétrer ni à en forcer l’accès. Effectivement, bien que la « disparition » du Grand Prêtre ait eu lieu, on ne peut noter qu’aucun élément grave n’est arrivé depuis concernant ce point, d’où l’idée de laisser les choses en l’état.

La Justice



En raison de ce fragile équilibre chèrement acquis avec la Stase, la Justice elfe peut sembler expéditive. En réalité elle se justifie par un désir de purger tout élément qui pourrait remettre en cause l’équilibre et, par là, toute la civilisation elfe. A partir de là on peut dire que la Justice Elfe ressemble plus à celle d’Ithoria qu’à n’importe laquelle des autres Royaumes.

Le Peuple Elfe est très noble et a une grande réputation. Il n'y a presque aucune criminalité chez les elfes, et ceci est tout simplement inné. Malgré tout, il y a tout de même des règles de vie très respectées : les principales valeurs sont le Respect, l'Honneur, la Justice, la Dévotion, la Confiance en ses supérieurs et la Nature.
Les elfes qui ne respectent pas correctement ces valeurs se verront définitivement exclus de la Société Elfe, ainsi que privés d'accès à la Grande Forêt, et à ses villes.


L’Éducation



L’enfance elfe est un peu particulière. En effet les elfes gardent leurs enfants à l’intérieur du royaume et évitent tout contact avec tout ce qui n’est pas elfe. Ils vivent dans un pur monde elfe pendant leurs 100 premiers cycles. Lors de ces 100 cycles, on leur apprend le Dogme de chaque Dieu, la manière dont on doit se comporter en société, des bribes des civilisation orcs et humaines mais surtout, le respect des autorités, le désir de se rendre utile, l’esprit de communauté et l’Histoire du Peuple Elfe. A la fin de cette période, ils sont considérés comme adultes et peuvent affronter les dangers du monde extérieur. Ces interdictions renforcent le sentiment elfe dans l’esprit de l’enfant et conditionne le comportement de l’enfant durant toute sa vie pour qu’il reproduise les mœurs elfes.

Les enfants suivent trois types d'instructions. La première est l'instruction de l'Histoire et des Règles de Vie elfe, la seconde est l'instruction de l'Art de la Guerre et la troisième et l'Instruction de la Nature, lors de laquelle on construit un lien fort et puissant entre la forêt, ainsi que la nature, et le jeune elfe.

A la fin de leur éducation, les elfes ont trois choix : soit ils s’engagent dans l’Armée pour défendre la Grande Forêt, soit ils continuent leur éducation auprès des Grands Prêtres et se vouent entièrement au Culte de leur Dieu, soit ils restent en ville pour aider à l’organisation de la cité. Tout autre choix n’est pas toléré et il est inconcevable qu’un elfe décide de ne pas aller dans une des trois branches ou qu’il décide de parcourir la Forêt sans but. Les elfes solitaires sont considérés comme oisifs.

Les Différentes Castes



La société elfe contient des membres dont le rôle est bien précis. Selon ce que peuvent nous rapporter les plus anciennes encyclopédies, l'elfe des très anciennes époques était souvent Archer. On peut noter qu’à l’origine peuple pacifique, les elfes ont développé une société civile, à laquelle est venue se greffer une hiérarchie militaire, suite à la venue des orcs et des humains ainsi que des forces ténébreuses forcèrent la Civilisation Elfe à développer leur défense et leur organisation afin d'éviter l'extinction de leur paisible race. Voici les principaux membres ainsi que leur rôle dans la société elfe.

Les Prêtres
Les Prêtres sont très importants et occupent un rôle prépondérant dans la société elfe. Ils prient leurs dieux et leur demandent la protection de leur civilisation. Nombreux d'entre eux participent à l'écriture de l'histoire elfe et racontent cette dernière aux jeunes elfes. Ils ont un rôle d'éducation de ces jeunes elfes.

Les Artisans
Tous les elfes sont ou ont été artisans dans leur vie. L'art s'étend du chant jusqu'à la guerre, en passant par l'architecture et la conception d'armes et d'objets. Avant d'accéder à une classe ou un emploi précis, tous les elfes sont artisans et participent au renforcement technologique de leur civilisation. Les artisans ne font pas que chanter et peindre, loin de là ; ils réparent et bâtissent les bâtiments, conçoivent arcs et flèches et oeuvrent dans plusieurs autres tâches nécessaires au bon fonctionnement de leur société.

Les Contemplateurs
Tous les elfes sont proches de la nature, mais certains y consacrent toute leur vie, délaissant la Vie du Peuple. Ils portent le titre de « Quendë ». Ainsi le terme désigne à la fois l’elfe dans la langue elfique, dans sa globalité, mais aussi l’elfe fainéant. Ils passent des heures, des jours, voire des mois parcourant la forêt au milieu des arbres magnifiques, écoutant le bruit des feuilles, le craquement des arbres, etc. Ces individus sont montrés du doigt, voire critiqués car leur activité solitaire ne permet pas au Peuple Elfe de vivre dans la cohésion, de vénérer les Dieux et de défendre la Grande Forêt. De plus, n’ayant aucune hiérarchie à laquelle se référer en cas de problème, ils se retrouvent perdus en cas de conflit.
Le mot Quendë définit une nature, et non une fonction. Ainsi, toutes les personnes du Peuple Elfe sont des Quendi. Leur Roi est le Quendëtar, et leur maison est la Grande Foret.
Depuis des cycles et des cycles, les Quendi ont un rôle à jouer dans la hiérarchie du Peuple Elfe. C'est ainsi par exemple que s'est forgé la réputation du Peuple Elfe d'être un peuple soudé, désintéressé des valeurs monétaires, et n'oeuvrant que pour le bien de ses frères et soeurs, sous l'autorité du Quendëtar ou de la Taríedhel et des Grands Prêtres. Les rares elfes qui n'occupent pas de postes sont généralement mal vus car improductifs, et profitant du système.

Les Mages
Pires que les Contemplateurs, ceux-ci pratiquent l’école de la destruction. Depuis la catastrophe de Flammedargent, qui a ravivé les souvenirs lointains de l’Egire, sous une autre forme, les elfes-mages sont rejetés de la société elfique et voient leur progression dans la hiérarchie vite bloquée. En effet ces derniers persistent à pratiquer un art considéré comme dangereux, qui mène à la plus grande des catastrophes : la disparition d’elfes. Les elfes-mages ont, par ailleurs, une forte tendance à pratiquer une autre hérésie : la science. Cette recherche rationnelle va à l’encontre des préceptes des Dieux, notamment ceux d’Ulmidiel, Dieu de la Conaissance. En effet toute recherche d’information dans un but personnel non encadré ne peut que susciter le courroux des Dieux et, de plus, il est folie que de chercher à vouloir expliquer certains mystères, car cela reviendrait à décortiquer la pensée d’un Dieu, ce dont un elfe ne peut être digne.

Du savoir



Les elfes ont un rapport très ambigu au savoir, qui se comprend mieux quand on réalise qu'ayant développé une extrême sensibilité, il leur est mentalement difficile de passer du particulier au général. Un elfe en consolant un autre après une rupture ne lui dira jamais qu'il a connu la même chose : pour lui, ce n'est absolument pas la même chose. Chaque expérience est unique pour un elfe, et il ne lui viendra jamais à l'idée de la comparer à celle d'un autre. Un poète humain fut une fois saisi d'entendre deux elfes se raconter deux histoires qui pour lui étaient identiques à quelques infimes détails près et qui pour eux n'avaient rien à voir. Les elfes sont ainsi friands d'histoires, et ne se lassent presque jamais d'en entendre puisque pour eux, la moindre variation entre deux récits en fait une aventure complètement différente. Entre l'histoire d'amour d'un valet d'écurie et d'une princesse à Orodreth, et la même histoire située à Camthalion, les elfes ne voient même pas le rapport.

La stratégie est donc un art rare et un peu méprisé puisque pour la plupart des elfes, on ne peut jamais appliquer deux fois le même plan, il n'y a jamais de similarités entre deux situations. Les elfes admettent l'utilité de ceux qui parviennent à penser différemment, mais toujours avec une certaine incrédulité, et une touche de méfiance.

C'est également cette attitude qui rend les guerriers elfes si gracieux : il ne peut exister de style habituel de combat, puisque chaque combat est unique et différent. Chaque duel est une nouvelle création, une invention permanente. Il existe un style par elfe et par combat.

Il est intéressant de noter que le mot même de "Savoir" en elfique est beaucoup plus péjoratif que le mot "Guerre" par exemple. Si la culture, le fait de connaître de nombreux auteurs, de nombreuses poésies, d'avoir connu de nombreuses choses est valorisé, le caractère savant ne l'est pas du tout. Chercher à percer un mystère est une chose d'une extrême vulgarité, vouloir analyser un phénomène naturel est vu comme au mieux sans intérêt, souvent comme une cuistrerie. "Je vais tout savoir de toi" est une expression obscène qui implique qu'on a bien l'intention de laisser peu de mystères à la personne d'en face. Il existe ainsi pas moins de 9 verbes différents concernant le fait de savoir ou de connaître. 3 sont considérés comme des activités de bon goût (avoir déjà contemplé une œuvre d'art, avoir déjà rencontré un individu, avoir vécu une expérience, une situation.), les autres sont toutes péjoratives. Ce qui pose souvent de sévères problèmes de traduction, et nombre de faux pas diplomatiques de la part des ambassadeurs humains et orcs.

La seule évolution que les Elfes conçoivent est une évolution lente et mûrement réfléchie. Trop de mouvement pourrait remettre en cause le fragile équilibre si chèrement acquis. Ils s’en remettent alors à la Nature, lente et bienfaisante et à leur Immortalité, qui les apaise du poids de la Mort. Ils ont abordé leur environnement sous l'angle du beau et de l'agréable. La nature pour eux c'est avant tout la lumière des étoiles dans la nuit, le chant des oiseaux, les tapis multicolores de fleurs, etc.
Ils n'éprouvent donc pas le besoin de modifier ou d'adapter leur environnement. Du point de vue des sciences, l'elfe se limitera le plus souvent à la science fondamentale; simple curiosité intellectuelle, sans chercher forcément à en tirer des applications concrètes. De telles applications arriveront parfois mais en général très lentement où sous le coup d'une stimulation extérieure brutale et imprévue. Les Elfes ont découvert la métallurgie, mais pendant des millénaires ils se sont juste amusés à produire quelques oeuvres d'art en bronze ou en acier, à chercher des alliages colorés, etc.
Mais soudain, ils découvrent des orcs qui les attaquent. Les orcs s'avèrent forts et dangereux et les elfes meurent. Il leur faut trouver une solution ou disparaître car ils n'ont pas d'armes ou des armes peu efficaces pour la guerre. Les elfes vont donc, des siècles après sa découverte, se mettre à forger des épées et des cuirasses.

L'habitat



Les elfes vivent, pour la plus grande part, dans la Forêt. Leurs maisons sont construites dans les arbres, parfois à leurs cimes, sans pour autant détruire l'arbre. Avec le temps, l'arbre s'habitue à l'emplacement de la demeure et s'allie à celle-ci, dessinant avec les années un véritable chef-d'oeuvre d'architecture mêlant les feuilles vertes et argentées ainsi que les branches aux formes mystérieuses à un habitat réconfortant et chaleureux. Cette adaptation est aidée par l'art de la luthornie, maîtrisé par quelques prêtres de Galmaniel.

À la base de la forêt, sur le sol de terre, les habitations elfe sont très peu visibles, et souvent accessibles qu'aux elfes eux-même.