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Peuple Elfe : Sentiments et sexualité


Les Sentiments



Depuis que les elfes ont choisi comme mode de vie la Stase, leurs sentiments et la façon de ressentir les choses ont évolué. Alors qu’avant ils étaient gouvernés par leur Passion, qui fut source de destruction et de déchirements, la Raison a pris le dessus. Cela ne signifie pas pour autant la disparition de leur sensibilité accrue. Les elfes sont un mélange subtil de calme et de sensibilité, qui ne nie pas les émotions mais les contrôlent.

Ainsi, pour un elfe, parcourir la Grande Forêt est toujours source d’émotions et sujette à poèmes, mais les sentiments ne subjuguent pas l’elfe. Cette notion est inconcevable pour un humain, qui se lasse vite d’un sentiment et en demande toujours plus ; il est incapable de concevoir que l’on puisse redécouvrir encore et toujours un même objet après tous ces cycles.
Les elfes sont soumis avant tout à des Lois et Règles qui régissent leur vie sociale sans laisser beaucoup de place à l'expression de leurs sentiments personnels.
Un elfe ne se révolte pas. Et quand un Grand Prêtre ou le Quendëtar s'exprime, la notion d'injustice n'a plus cours

La sexualité



La sexualité chez les elfes relève d'une relation sociale comme une autre entre deux individus. C'est un moyen d'échange et de création de liens forts.
La pulsion sexuelle est chez eux très faible - contrairement aux autres races, tout simplement parce que ce qui est indispensable à la survie des mortels l'est beaucoup moins pour les elfes. La nature fait donc bien les choses.
Dans sa relation avec son partenaire, nêr ou nis, l'elfe recherche avant tout la beauté - comme dans tout ce qu'il fait. Beauté des sentiments, des gestes, des paroles etc. L'acte sexuel chez les elfes n'a donc rien d'un accouplement bestial et violent; c'est au contraire un échange et un acte profondément social. Les elfes donnent à leur partenaire et reçoivent de lui. Mais surtout l'acte sexuel est loin d'être indispensable. Des couples peuvent vivre pleinement un amour platonique pendant des centaines de cycles sans jamais en subir la moindre frustration. C'est un choix de couple, comme certains préfèrent les pommes et d'autres les poires.

Les elfes sont des esthètes. Ils ne connaissent aucun tabou en matière de relation sexuelle tant que cela reste beau et mutuellement consenti.
Les jeux amoureux durent longtemps, le flirt même poussé est prolongé jusque dans ses dernières extrémités. Les elfes prennent leur temps. Leur sensibilité n'est pas celle des mortels qui cherchent généralement des sensations toujours plus fortes, toujours plus puissantes. Les elfes cultivent le minuscule, l'infime, le frôlement subreptice, les gestes délicats, lents et mesurés, les baisers légers et les étreintes interminables.
Les elfes ne sont pas adeptes des relations sexuelles vite faites, les considérant comme du travail bâclé sans aucun intérêt.

La relation sexuelle étant un acte social comme un autre, elle peut en théorie être faite n'importe où et n'importe quand.
Dans la pratique, étant donné la durée moyenne de l'acte on évite les lieux inconfortables ou qui ne peuvent être "encombrés" trop longtemps.

L’éducation sexuelle



Tout jeune elfe reçoit les enseignements d'un mentor qui l'initie à la sexualité et à la sensualité. L'enseignement commence très tôt, alors qu’il n’est encore qu’un enfant.
L’elfe aimant ce qui est beau et raffiné, une part non négligeable de l'éducation sexuelle des jeunes elfes est passée à apprendre à faire plaisir à l’autre, à donner et recevoir du plaisir.
Les jeunes elfes vivent une enfance et une adolescence plutôt débridée. Il n'y a pas de tabou d'âge dans la société elfe concernant la sexualité, et des nis et nêr même très jeunes peuvent faire l’amour, avec des neri ou des nissi beaucoup plus âgés. Ils explorent toutes les facettes de leur sensualité et de leur plaisir, avec toutes sortes de partenaires. On les encourage à multiplier les expériences et on considère les histoires d'amour exclusif à cet âge d'un mauvais œil. Les jeunes elfes ne doivent que s'amuser.
Pour une simple raison d'affinités, c'est quand même entre elfes du même âge qu'ils explorent le plus.

Le couple



Le concept de fidélité "obligatoire" n'a aucun sens pour les elfes du simple fait qu'ils sont éternels. Rester avec quelqu'un alors qu'on n'en aurait plus l'envie, alors que ses sentiments envers cette personne seraient éteints est une chose laide aux yeux des elfes et comme toute chose laide, à bannir. La fidélité sexuelle n’a aucun sens pour eux non plus. Empêcher son partenaire d’avoir une relation sexuelle avec un autre est aussi inique que de vouloir l’empêcher de saluer ou de serrer la main.

Il n'existe donc pas de notion de "mariage", notion typique des races mortelles. On se sépare aussi naturellement qu'on se met ensemble. On peut organiser une cérémonie, aussi bien pour l’union que la séparation, car une fête est toujours la bienvenue, mais cela est un choix et en rien une obligation morale ou sociale.
Les elfes ne sont cependant pas des amants de passages; ils attachent beaucoup trop d'importance à la beauté des sentiments et pas assez au fugace plaisir sexuel.

Les elfes peuvent vivre seul, en couple ou même dans des relations à plus.

Vestalë



Lorsqu’un couple d’elfes du Peuple Elfe se sent prêt à avoir un enfant ou en attend déjà un, il organise une cérémonie appelée Vestalë, qui réunie les amis du couple ainsi qu’un fidèle de chaque dieu elfique (les prêtres sont largement préférés aux simples fidèles mais ne sont en rien une obligation) et au cours de laquelle les participants invoquent la bénédiction des dieux sur le couple afin qu’il lui soit confié un enfant. Mais au final, ce sont toujours les divinités qui décident où, quand et à qui. Eux-mêmes ne se considèrent que comme des parents adoptifs, et la nis, comme un réceptacle.

NB : les elfes du Peuple Elfe expliquent leur immortalité par le fait qu’ils sont des enfants des Dieux. Ainsi, chaque elfe est un enfant de tel ou tel dieu et est confié à un couple lors d’un Vestalë. On parle en ce cas de « parent divin ».


Relation avec des Humains



On l'a déjà dit, les elfes ne sont guère sexuels. Encore moins avec des humains donc. Cependant, il peut arriver que des sentiments forts naissent entre eux et comme tout ce qui est beau, il n'y a pas de raison de s'y opposer.

Relation avec des Orcs



Relations extrêmement rares et jamais librement consenties par l'elfe. Elles ne sont donc jamais fécondes

HRP



Contrairement à l'humaine qui a ~500 ovules et une ovulation tous les ~28 jours, la nis n’a que très peu d'ovules, et surtout son ovulation est liée à des mécanismes psychosomatiques... en gros, c'est la nis qui déclenche elle-même inconsciemment son ovulation à travers son désir d'enfant et sa perception du désir d’avoir un enfant de son partenaire.
Les nis n’ont donc pas de menstruations.

De même, la semence du nêr est naturellement stérile. Un fort désir d'enfant va cependant déclencher la génération des spermatozoïdes.
Un enfant ne peut donc être issu que d'un couple consentant et dont les deux individus sont en réel désir d'enfant. Un elfe ne pourra pas faire un enfant pour faire plaisir à l’autre.

Les elfes étant éternels, la reproduction n'est pas un mécanisme indispensable à la survie de l'espèce. La pulsion qui amène au désir d'enfant est donc très faible. En fait, généralement, il faut attendre des évènements mortifères (essentiellement des guerres) pour que ce désir d'enfant se réveille chez les nis et ner qui n'en ont pas encore eu. Là encore les elfes sont soumis au principe de la régulation qui les pousse inconsciemment à simplement maintenir leur niveau de population.



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