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103 Joueurs sur Ideo (4568 inscrits) : 56 humains 2374), 33 elfes 1426), 14 orcs 768) | 5 joueurs connectés | Liste des joueurs | IDEO V 3.6.5-1

Plumes de l'Espoir

Origine



Au commencement était un rêve. Le rêve d’un homme sans prétention, issu d’une famille de Danor, qui avait vu son Royaume se déchirer dans une guerre dépourvue de sens.
Au commencement était un espoir. Celui d’autres personnes, de toutes nations et de toutes origines, qui voulaient obtenir un monde meilleur, qui voulaient enfin connaître la paix.
Au commencement était la douce folie d’y croire…

La guilde des Plumes de l'Espoir naquit au mois de Filandor du 1547ème cycle, grâce à l'œuvre de son fondateur, Alpha. Elle ne réunissait alors que fort peu de personnes, et cette particularité ne devait pas changer avec le temps : il y eut des arrivées, il y eut des départs, mais l'effectif ne dépassa jamais celui d'une petite communauté, d'une famille en somme.


Idéaux et ligne de conduite



Les membres avaient en commun leur objectif : la paix, l'entente entre les différents peuples d'Ideo, la cessation des conflits armés... Si beaucoup les qualifiaient d'utopistes et de doux rêveurs, ils étaient plus lucides que ne le pensaient leurs détracteurs et savaient à quel point leur idéal était éloigné de la réalité, et sans doute inaccessible. Toutefois, convaincus que toute paix commence d'abord dans le cœur de chacun, ils s'efforçaient de la répandre en venant en aide aux personnes dans le besoin.

Suivant l'exemple du fondateur, les membres des Plumes partageaient également un grand respect de la vie sous toutes ses formes. Leur ligne de conduite était de ne lever une arme contre quiconque, fût-ce un ennemi, qu'en cas de grand péril et en tout dernier recours. La voix de l'homme devait toujours être préférée à celle du fer.


Histoire



Dans un premier temps, et grâce notamment à l'activité du fondateur, les Plumes de l'Espoir réussirent à se faire un nom dans le vaste monde d'Ideo. Si leurs discours n'avaient sans doute pas une réelle influence sur les actions des Royaumes, les membres étaient cependant respectés par un grand nombre de personnes, ce qui leur permettait de se déplacer de façon très libre à travers les différentes contrées. Ils poursuivirent ainsi quelque temps leur entreprise obstinée, sans jamais perdre de vue leurs rêves.

La mort prématurée d'Alpha, alors que le cycle 1548 était sur le point de s'achever, marqua un tournant sombre pour la guilde. À la structure profondément soudée qui faisait sa force manquait soudain un pilier fondamental. S'ensuivit une période de flottement durant laquelle nul ne semblait savoir que faire ni que décider.

Néanmoins, Clismaïr, qui avait été la fiancée d'Alpha, finit par se ressaisir. Parce qu'elle avait été le plus proche soutien du fondateur avant son décès, les autres membres attendaient d'elle qu'elle leur montre la marche à suivre. Surmontant ses propres réticences, la nis offrit donc de prendre à son tour la tête des Plumes de l'Espoir.

Pourtant quelque chose avait été brisé. La guilde se trouva prise dans une série d'incidents et ses membres, qui avaient choisi de se disperser dans Ideo pour mieux secourir les nécessiteux, peinèrent à se venir mutuellement en aide. À la mort d'Alpha succédèrent d'autres pertes, tout aussi brutales et douloureuses. Meurtris par ces deuils successifs, les membres ne surent plus se faire entendre. Le décès de la ménestrelle Nelwen, qui comptait parmi les plus jeunes d'entre eux, acheva de les désemparer.

Devenues quasiment muettes et invisibles aux yeux d'Ideo, les Plumes de l'Espoir ne parvinrent plus à retrouver leur élan passé. Lorsqu'elles ne comptèrent plus que trois membres, Clismaïr se résolut à prendre la décision qui devenait inéluctable : la structure officielle de la guilde fut dissoute au cours de Solianas du 1551ème cycle.

Les trois derniers membres se firent leurs adieux avec la certitude que, où qu'ils fussent, séparés ou unis, ils partageraient toujours les mêmes idéaux et continueraient d'œuvrer, à leur petite échelle, pour le bien des peuples d'Ideo. N'étaient-ils pas convaincus que l'espoir mourrait toujours en dernier ?