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Un Nouvel Ordre

Le Contrat Divin


La société Keldarienne est agencé de façon complexe mais structurée. Toutefois il est possible de la résumer, de façon très générale en deux entités distinctes. Le Clergé et la Plèbe.

Devant les lois divines tous sont égaux, du Prêtre-Roi au plus pauvre paysan, tous doivent suivre et respecter les ordres divins et subir punition s'ils viennent à s'en détourner.

Toutefois, cette structure apparemment simple se complexifie lors que l'on vient à s'intéresser au Clergé, détenteur de la Vérité et du Verbe de Keldar. Ce dernier regroupe des hommes et des femmes, d'origine plèbéienne, qui se sont investis corps et âme dans la difficile mission de guider, protéger, surveiller et faire perdurer la Foi, moteur essentiel du Royaume.

À leur charge s'ajoute un statut de puissance. Tout membre du Clergé se doit ainsi d'être respecté et écouté, en contre-partie ils sont soumis à des peines bien plus rudes s'ils venaient à faillir dans leur mission. Ainsi l'équilibre est respecté, ainsi la Justice et l'Ordre dominent en Son Royaume.


La Hiérarchie du Pouvoir


Tout serait fort simple si depuis lors, ces deux entités que sont le Clergé et la Plèbe pouvaient se structurer indépendamment l'un de l'autre. Mais là ne serait pas la Justice de Keldar. Tous sont hommes et se doivent donc de vivre avec leurs semblables. L'éloignement est la cause de grands maux, à commencer par l'indifférence, le mépris et parfois même... l'esclavage.

Aussi est-il nécessaire de relativiser les pleins pouvoirs du Clergé, car pour diriger il faut connaître et pour connaître il faut vivre. Ainsi c'est au coeur des rangs de la Plèbe que le Clergé apprend à connaître en vivant comme ceux qu'il a pour devoir de diriger.

La charge d'un membre du Clergé peut toutefois s'accompagner de regards différents selon sa position dans la hiérarchie du Royaume.
Le Chapelain du temple sera toujours écouté avec passion et disposera d'un grand pouvoir sur les fidèles, mais sa charge ne lui permet pas de commander des soldats ou des artisans.

Les rouages du Royaume sont donc fortement complexes, mais définis par les Saintes Lois avec précisions.


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