La grande capitale des orcs de l'Union de Hâvrebois : Algornar !
A peine entré dans cette ville, vous êtes impressionné par la foule de monde déambulant dans les ruelles ! Contrairement aux autres villes, toutes les races sont bel et bien représentées. Certes les humains n'ont plus grand chose d'humains et les elfes sont coupés en morceaux dans des sacs portés par dessus les épaules d'imposants orcs, mais elles sont toutes présentes.
Profitez bien de votre venue ici, vous trouverez difficilement meilleur équipement ailleurs !
Une ancienne colonie ithorienne : Roquevar
Une ancienne colonie ithorienne fondée dans les plaines du sud d’Idéo. Assiégée, la ville tombera sous les assauts des orks menés par Guttrak l’invincible.
La ville était la plus méridionale des colonies et avait été fondée dans le coin sud-est, au creux des montagnes. Étrangement, ce fut la dernière à tomber ; la cité n’a pas attiré tout de suite l’intérêt des orks. Quoiqu’il en soit, la ville fut rasée méthodiquement et, afin de se remémorer cette victoire parachevant l’union du peuple ork, Guttrak décida de fonder Algornar dessus. Les bâtiments de l’ancienne ville furent tous détruis ; les pierres de la mairie servirent à bâtir le palais de Guttrak, lui-même construit sur de vastes catacombes, pleines des ossements des paladins mort au combat (souterrains depuis scellés dont l’existence a été oubliée depuis longtemps). L’église de Keldar fut transformée en bibliothèque avec quelques « aménagements architecturaux » typiquement orks.
Algornar
Fin de l’ère du Corbeau, qui deviendra l’Ère Sombre pour toutes les générations à venir, les klans orcs quittent un à un la désormais défunte sécurité des montagnes pour les grandes plaines sauvages du Nord. La mort dans l’âme, ils ont dû céder face à une menace de mort plus tangible : le couple de Dragons Rouges ne peut être vaincu, il faut donc fuir.
Mais où fuir ? Vers les plaines.
Une fois à distance respectable des montagnes, les premiers klans orcs battirent un campement de fortune où les réfugiés pouvaient se reposer un temps avant de reprendre la route pour s’approprier un territoire. Certains d’entre eux ne voulaient plus en partir, ayant perdu leur klan, leurs gnutags, certains trop fatigués, certains trop faibles. Peu à peu, le campement qui ne devait être que provisoire se parsema de constructions plus solides. Amas de détritus sordides où s’entassaient des orcs guère plus reluisants. Mais pour les nouveaux arrivants qui venaient d’échapper à la mort ailée, ce dépotoir représentait le salut.
Ainsi naquit Algornar, la « Cité du Salut ». Peuplée principalement de faibles et de vieillards, la ville, si tant est qu’on puisse l’appeler ville, n’intéressait aucun des klans guerriers qui cherchaient le combat, non le massacre gratuit. Ou du moins, pas contre des gnutags sans défense. La ville continuait donc de vivre sa vie médiocre, coupée du reste des klans. C’est alors qu’un jeune gnutag du nom de Krôdür, dont l’Histoire a depuis oublié le nom et le rôle, décida de prendre les choses en main. Partant de l’idée répandue par les shamans que le pouvoir est dans la connaissance, il parla aux anciens orcs et rassembla de multiples talents autour de lui. Avec la connaissance des vieux orcs et la vitalité des jeunes gnutags, il réussit à développer et à faire prospérer la ville qui désormais méritait ce nom.
Cet essor n’aurait pas été possible si les circonstances ne l’avaient un peu aidé. En effet, des escarmouches avaient éclaté avec les colons ithoriens et les klans guerriers préféraient aller taper de l’humain plutôt que du gnutag. La cité put ainsi se développer tranquillement et se dota rapidement d’une taverne, d’une bibliothèque où furent amassés le peu de savoir des anciens et, bien sûr, d’une armurerie. Car Krôdür, loin d’être un imbécile, savait fort bien que la paix relative ne durerait qu’un temps avant que les klans n’exterminent les humains et se retournent contre eux-mêmes. Pourtant, cette paix dura plus longtemps que prévue, les klans se cassant le nez devant Roquevar jusqu’en l’an de grâce 1037 et la prise du contrôle par Guttrak.
Le futur Vhôn, comme chaque gnutag le sait, avait affronté tous les chefs de klan les uns après les autres. Ce que moins de gens savent, c’est qu’il n’eut pas à affronter Krôdür qui lui offrit le soutien inconditionnel de sa ville dès le début.
Une fois l’union créée, Guttrak décida d’élire une ville pour établir son centre de commande. Plusieurs raisons le firent pencher vers Algornar. Les mauvaises langues dirent plus tard que c’était pour s’éloigner le plus possible de la vengeance des humains. Rien ne pourrait être plus faux, au contraire. Le Vhôn choisit tout d’abord la ville car il était sûr de son soutien mais surtout car il avait reçu des rapports inquiétants de gnutags qui étaient restés un peu dans les montagnes. Des rapports d’émergence de géants à deux têtes entre autres. Ainsi, pour être le plus prêt possible de cette nouvelle menace et pour recevoir des nouvelles rapidement, il choisit la « Cité du Salut », Algornar la Grande dont le premier maire officiel de l’Union fut Krôdür. C’est alors que la ville vécut sa période d’or et devint le centre administratif et militaire de l’Union, abritant en son sein l’une des merveilles des Plaines d’Hâvrebois : le palais de Guttrak.
Nous somme en 1039, une nouvelle ère commence…
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