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Dallia




Surnoms : La Dame Blanche, la Pure
Attributions : La Vie et le Commencement

Symbole : Une fleur d’orchidée, un orbe translucide
Couleur : Le Blanc
Élément : La terre

Représentation : Une femme à la longue chevelure Immaculée, aux yeux gris, habillée d’une tenue ample, aux hanches généreuses, à la pose digne, tenant dans sa main une sphère lumineuse, le don de la Vie. Elle peut également être représentée portant une gerbe de blé ou des orchidées. Certaines représentations la montrent avec une couronne de fleurs sur la tête.

Dogme : Chaque être vivant est une pièce d’un grand tout. Si Dallia donne la vie, ce n’est sûrement pas pour rien : il convient donc de ne pas gâcher son passage sur terre, de ne pas dilapider son temps en de vains projets. Dallia est la Mère, celle qui défend sa famille et inculque à ses enfants le sens de l’existence. Elle incarne par définition les valeurs morales fondamentales mais aussi le volontarisme et l’efficacité.

Clergé : Le Clergé de Dallia est assez répandu en Kohr, particulièrement dans les campagnes et à Danor. De nombreux Prêtres se retrouvent aussi sur les champs de bataille où leur altruisme est souvent salvateur pour les blessés. Attention néanmoins, il ne faut pas croire que les Dallites sont crédules ou pacifiques : si Dallia prône la préciosité de la vie, elle n’encourage pas moins ses Fidèles à défendre leur foyer si besoin est et ne tendra probablement pas la main à n’importe qui.



[MJ]Fidèles : Beaucoup de paysans, qui labourent la terre nourricière, sont de fervents fidèles de la Dame Blanche, ainsi que les autres métiers travaillant la terre, comme les sculpteurs. On en trouve également dans la diplomatie où ils sont appréciés pour leur volonté et leur don de résoudre les conflits de manière pacifique. Les orphelinats s’ils ne sont pas gérés par des prêtres de la Pure, sont très souvent dirigés par ses fidèles. Il n’est pas rare de voir des précepteurs fidèles de la dame Blanche.
La déesse est aussi très présente dans les familles nombreuses.

Communauté et principes fondamentaux : La communauté dallite est très soudée et vivante, à l’image de la déesse. Créer des liens (de vie) entre prêtres et fidèles est important. Les fidèles de Dallia sont relativement peu lettrés sans que cela leur empêche de se montrer très instruits voir érudits sur certains domaines. Tout passe par la mémoire vivante, la mémoire orale : il y a de nombreuses discussions, débats, rencontres organisées dans le temple.
Les repas, composés des fruits de la Terre Mère sont des moments de partage. Les plats sont disposés au centre des tables et chacun s’y sert. Le clergé organise pour les plus démunis des soupes populaires et des distributions de repas et de biens gratuits.
Les valeurs d’échange, d’entraide, de générosité sont fondamentales. Tout comme est l’esprit d’initiative, être force de proposition pour débuter quelque chose de nouveau ou donner un nouveau départ à une action, en accord avec les principes de la déesse.
Le respect de toutes les formes de vie est également important : les dallites, sans être végétariens, privilégient une nourriture à base de légumes et de fruits.

Introduction au dogme :
Dallia est la mère nourricière, représentée depuis tout temps par le symbole de la terre.
Femme du dieu de la Force et de l’Effort Karkh, son influence parmi les dieux a toujours été très importante. Écoutée de sa sœur, la déesse du Désir, de son frère, Aldménir, le dieu des Mystères et son beau-frère, Azolth, le dieu de l’Achèvement, elle n’a cessé de prendre soin des humains depuis la nuit des temps.
Dallia est la déesse de la vie de tous et chacun. Déesse du renouveau et des traditions. Elle représente aussi la Mère, dans tous les sens du terme : la mère qui enfante, la mère qui éduque, la mère qui nourrit. Mais aussi la mère qui défend sa progéniture, la mère pouvant être animée par la colère lorsque son enfant est en danger, la mère dure et brutale lorsque la situation l’exige.
Lorsqu’aucune menace n’est directement présente, elle s’attache à maintenir le cycle de la vie pour qu’il ne s’interrompe pas de manière non naturelle. A ce titre, elle ne nous a pas abandonné et a toujours pris soin des humains tout au long des cycles.

I) Dallia, Déesse de la vie

Dallia est avant toute chose la Déesse de la vie, et de par cette caractéristique essentielle découle toutes ses autres facettes.
Dallia est à l’origine de toute vie : c’est elle qui en est à son origine et qui a insufflé la vie dans toutes les créatures de ce monde, excepté les aberrations issues de la magie profane comme les Golems et la Non-Vie.
Dallia maintient le cycle de la vie ainsi que l’évolution de celle-ci avant d’amener tout vivant devant Azolth.
Jamais elle ne met fin à celle-ci avant que l’heure ne soit venue. Cette vie est dans le précepte de Dallia redistribuée pour perpétuer le cycle de la vie. Les morts rejoignent le Passeur, et s’ils traversent la Mer de l’Oubli, rejoindront son royaume. Il n’y a pas de réincarnation mais une mort n’est jamais inutile puisqu’elle nourrit un nouvel être, de façon subjective ou non. Nourrir un corps de vie (naissance, nourriture) ou nourrir un sentiment dû à la mort. (Tristesse, remords, haine).

Chaque fidèle du panthéon est en accord avec ces quelques menus préceptes, bien que les interprétations soit différentes selon le dieu dominant de chacun, un fidèle de Delémia n’y voyant pas les mêmes choses et les mêmes finalités qu’un fidèle de Karkh.
En règle générale, tout fidèle respecte la vie, tel un cadeau accordé par Dallia, cadeau n’ayant pas de prix et qui mérite d’être sauvegardé.
La vie donnée par Dallia est une partie d’elle-même qu’elle accorde à toute chose, de la simple brindille jusqu’au dracosire en passant par l’Humain, l’Elfe et l’Orc, et qu’elle récupère au fur et à mesure que celles-ci s’approchent d’Azolth.
La dame Blanche souhaite que ses fidèles préservent la continuité de la vie dans toutes les situations possibles. Il ne doit y avoir aucune interférence avec la mort "naturelle’’ : cette dernière n’étant pas nécessairement due à la vieillesse.
La mort “naturelle” est une mort pour laquelle Dallia consent afin de pouvoir redistribuer cette parcelle de vie à un autre être qu’il soit intelligent ou non : elle peut être autant être du à la vieillesse ou à un coup de hâche dans le thorax. C’est une mort non repoussable, qui peut survenir plus ou moins précocement, avec ou sans signe avant coureur.

Le corps que nous prête Dallia doit être traité avec soin: la déesse n'aime guère les modifications qu'on pourrait lui donner. Les tatouages sont prohibés par la Dame.

Chaque fille de Dallia, chaque femme possède en son sein un cycle de la Vie qui dure environ une Lune : les premières menstrues des filles sont le signe qu’elles sont devenues des femmes, capable de donner la Vie. Si les menstrues signifient qu’elles ne portent pas la Vie (et leur interruption signifiant qu’elles en portent sans doute une), elles marquent aussi la fin d’un cycle et le début d’un nouveau.

La déesse de la Vie est naturellement celle du Commencement et du Renouveau : la saison de la Nuit, rattachée à celle de la déesse, est celle où la nature reprend des forces, prépare le début d’un nouveau cycle. C’est celle de la gestation, celle qui précède la saison de l’Aube où la Nature renait. La neige a la propriété de rendre plus fertile les terres.

II) Dallia Mère

Nous sommes les enfants de Dallia : la facette de Dallia Mère peut sembler au premier abord assez proche de la proche de la déesse de la Vie mais elle est bien distincte.

La déesse mère encourage ses fidèles à faire en sorte que ses enfants soient “bien élevés” et obtiennent la meilleure éducation possible dans l’environnement le plus sain. L’autorité est une composante essentielle du culte de Dallia, tout comme l’éducation : être bien élevé, c’est avoir un comportement permettant une bonne intégration dans la communauté, ne pas l’affecter négativement : avoir de l’empathie envers les autres fils et filles de Dallia, savoir apporter à sa Communauté en fonction de ses capacités, savoir écouter les anciens et ceux qui détiennent la mémoire.
L’éducation ne comprend pas nécessairement la maîtrise de l’écrit, insiste sur la capacité à mémoriser, insiste sur la morale.

Être un “bon” parent se définit alors comme des adultes élevant bien ses enfants, leur permettant d’avoir tous les outils et les armes pour s’intégrer à la communauté, faire face aux peines de la vie et savoir profiter des moments de bonheur. Il y a un rôle de transmission.
Le père et la mère doivent contribuer, chacun à sa façon, à cela. Les enfants sont comme des arbres dont les parents seraient les tuteurs.
Un parent n’est jamais parfait, mais tend à l’être : il l'aide de sa propre expérience en tant qu’enfant, s’interroge sur l’éducation qu’il donne, sollicite des prêtres, sa famille ou sa communauté afin de s’améliorer.

Comme toute mère, Dallia use de tous les moyens possibles pour arriver à ses fins dans sa mission. Ceci passe forcément par l’amour et la tendresse, mais aussi par la force, la manipulation, les mystères, selon le besoin. Qui aime bien châtie bien.
Le but n’étant naturellement pas de forcer ou de manipuler l’enfant, mais, de par ses actions, de le conditionner au mieux pour qu’il soit le mieux possible éduqué. “Qui aime bien châtie bien”.
Ainsi, une fois devenu adulte, qu’il aura acquis, avec l’âge, la sagesse nécessaire, il comprendra mieux la raison du comportement de sa mère et les raisons pour laquelle les règles de bonne conduite doivent être suivis.

Dans le dogme de Dallia, la maternité, le fait de fonder une famille est une étape naturelle fondamentale dans la vie d’un être humain. Ce n’est pas un passage obligé, car le désir engendrant la vie, faire un ou plusieurs enfants sans le désirer est absurde : “mieux vaut être sans enfant qu’avec enfant non désiré”.
Le devoir dicte d’élever, d’éduquer tous les enfants dont on est le géniteur. Si ce n’est pas possible, le parent le confie de manière responsable à qui pourra leur assurer une éducation et un avenir.
La conception d’un enfant, une grossesse, est un cadeau de Dallia qui prête une partie d’elle-même dans ce nouvel être à l’instar de tous les êtres vivants : les parents, dans le temps qu’ils passeront à l’élever, doivent rendre hommage à la déesse en l’éduquant comme il se doit.

III) Dallia Protectrice

Dallia étant la Mère et la Déesse de la vie, elle fait tout son possible pour protéger ses enfants en particulier, et la vie en général. Une métaphore de cette protection la désigne comme Bouclier de Dallia.

Protéger est bien l’élément le plus difficile d’un Prêtre. En effet, même si dans certaines situations conflictuelles, le simple dialogue permet de protéger à la perfection autrui, il est parfois impossible de sauver sans condamner une autre personne.
L’un des exemples les plus représentatifs est l’attaque Kalabé sur Danor. Au cours de cette attaque, les pirates étaient accompagnés d’une créature de légende et divine : un Olimorse.
Cette créature menaçait de très nombreuses vies, et en avait déjà prise de nombreuses. Mais comment était-il possible de protéger la ville et ses habitants sans en passer par l’exécution de cette créature ?

Ainsi, la protection passe par un difficile équilibre à trouver entre le gain et la perte de telle ou telle action. Par moment il vaut mieux ne rien faire et laisser l’enfant arriver à la fin de sa vie, même si cela est injuste et totalement inopportun.
C’est à ce moment qu’il est primordial de faire la part de chose entre la mort dite « naturelle » et celle qui ne l’est pas. Ceci est la partie la plus difficile du Dogme de Dallia, et ce qui semble évident sur le coup, peut s’avérer extrêmement dévastateur dans le futur.

Face à un conflit, il faut tout faire pour aboutir à une sortie pacifique par le dialogue : si ce n’est pas possible, alors il faut neutraliser l’adversaire avant qu’il n’ait pu nuire, sans atteindre à sa propre vie. Les dallites sont des soigneurs, ils savent les coups qui sont mortels et ceux qui ne le sont pas et se servent de cette connaissance pour servir leur but: protéger la Vie.
Si neutraliser l’ennemi sans le blesser n’est pas possible, alors il faut l’affaiblir, voire, en dernier recours le tuer.
Cela ne s’applique naturellement pas aux aberrations de la magie profane ou à la Non-Vie, où on ne cherchera pas à épargner son adversaire.
Les armes favorites des suivants de Dallia sont les armes contendantes, qui permettent de neutraliser l’adversaire sans le tuer. Ils ont également une grande maitrise du combat martial.

Réflexion sur la couleur blanche

Chaque être vivant commençait par une feuille blanche, sur laquelle diverses couleurs venaient se greffer : comme elle était blanche, le vert, le mauve, le rouge apparaissaient telles qu’elles étaient. A sa mort, la feuille était noire : plus aucune couleur peinte n’apparaissait comme telle.

-Le blanc est la couleur de la neige. La neige est douce, mais la neige est aussi froide. Elle recouvre les champs et a la réputation de les rendre plus fertiles.
-Le blanc est aussi la couleur du lait, fluide des mères nourrissant notamment les nouveaux-nés.
-Le blanc est la couleur traditionnellement associée à la pureté: l’un des noms de Dallia est la Pure. La Pureté par rapport aux préceptes de Dallia qui ne souffrent d’aucune relaxe. Si un dallite ne respecte pas la Vie, il est comme tâché de sang. Les vêtements de couleur blanc se salissent vite.
-Le blanc est une couleur froide, sans âme tout comme la vie le serait sans joie, sans mystères, sans désir, sans force.

Réflexion sur le symbole de l’Orchidée Blanche

Avant le début du règne de l’Empereur masqué, près de Mikindani, un vaste champ d’orchidées blanches était cultivée avec soin par les paysans: il s’agissait d’un don de la déesse elle-même.
Cette terre devint infertile à lévaènement de l’empereur masqué, quand celui-ci lança l’Empire dans une guerre contre le Royaume d’Ithoria.
Après le retour de Dujûn, après le efforts de quelques prêtres dallite, la Dame blanche ressucita le champ, qui a retrouvé sa fertilité d’antan.
La disparition du champ d’orchidées était une façon pour Dallia de montrer son désaccord face à la guerre contre Ithoria, qui coûta la vie inutilement à des dizaines de milliers de kohriens et d’ithoriens.
L’orchidée blanche est une fleur délicate, à la fragrance subtile : sa fragilité rappelle celle de la vie, et sa couleur celle de la déesse, sa délicatesse l’en fait d’autant plus un cadeau de la dées