Désigné comme le général en chef des contrées humaines, Dujûn choisit de se concentrer sur la défense de Dominia et son génie militaire permet à la ville de résister bien plus longtemps que Danor et Delnam qui tombent vers un an avant la bataille décisive. Sardân ne fut pas inquiétée, et le plan de Dujûn sembla bon puisque le Fléau marcha finalement sur sa forteresse.
Les sources [kohriennes, ndt] de l’époque s’accordent à dire qu’Escania, Danor et Delnam ont été quasiment rasées et que Dominia l'aurait été sans Dujûn. Si l'Empire entier ne ressemble pas aux marais maudits, c'est grâce à son génie et à l'héroïsme qu'il a suscité chez les défenseurs de la ville.
Les témoins [kohriens, ndt] sont unanimes pour dire que si l'aide des elfes et des supplétifs de l'est fut appréciée, c'est l'héroïsme des dominiens qui parvint à vaincre le Fléau ce jour-là, et Dujûn fut reconnu comme le sauveur d'Ideo.
Dujûn, au sommet de sa gloire, n'eut aucun mal à se faire proclamer par les dominiens premier empereur de Kohr, prenant sous son autorité les terres ravagées par le Fléau. Ses frontières englobaient donc Danor, Escania et Delnam.
[MJ]2-3 : « L'homme qui a domestiqué un Dragon et battu les Légions de Morts Vivants » acquiert une telle renommée dans les cités environnantes que ces-dernières tombent presque machinalement sous sa coupe. Étant donné qu'il sera de plus l'un à la tête de la première grande cité reconstruite, d'une structure agricole, manufacturière et commerciale à même de satisfaire les demandes élevées de ceux ayant tout perdu et d'une des seules armées régulières formée, capable et fonctionnelle, l'Empire sera vite constitué. Le nom de ce-dernier sera Kohr, comme convenu avec le Dragon. Ce-dernier a également envisagé la possibilité de devenir lui-même un Dieu et sait qu'il faut pour cela un nombre important de personnes l'idolâtrant, ou à défaut idolâtrant son nom.
4-14 : Le principal combat de Dujûn au cours de ces cycles sera l'influence des noblesses locales. Ces-dernières sont en effet très réticentes aux volontés de centralisation de l'Empereur. De plus, le fait que les Marais ne disparaissent pas, et que des attaques de morts-vivants de faible ampleur restent d'actualité, nombreux sont ceux qui pensent que certains humains aident les morts. Dès lors, tout noble ne filant pas droit perdra souvent ses terres ainsi que parfois sa vie. Les proches de Dujûn récupèrent alors les bien et titres de ceux qui ont été destitués. En parallèle, les artisans sont de plus en plus mécontents, vu que les conglomérats créés ne laissent que peu de bénéfices aux derniers maillons. La reconstruction achevée, l'existence de ces entités titanesques n'est en effet plus nécessaire, et les quelques chefs de guildes acquièrent des fortunes et pouvoirs colossaux. Enfin, une fois le Fléau et toutes ses épreuves passées, la colère contre les Keldarites schismatiques gronde de nouveau parmi les prêtres. Pourtant, Dujûn - toujours Grand Prêtre de Karkh - ne dépasse pas la simple condamnation de la rupture. Il mettra au contraire tout en œuvre pour conserver des liens amicaux avec Ithoria et le culte de Keldar, comme le lui avait demandé Kohrianne. En parallèle, le Royaume voisin sous la coupe de Vizlorna semble fleurir de toutes parts. Resté intact pendant le Fléau, la cité de Sardân ne manque de rien. Le commerce y est libre, les nobles influents et le culte de Keldar banni. Vizlorna étendra par conséquent rapidement son réseau d'influen
Mendellas Draken
