Ville disparuePeu nombreuses sont les villes capables d'égaliser la grandeur de Kival. Après avoir parcouru de grandes distances à travers les plaines balayées par le vent du nord, le voyageur atteindra enfin la grande colline sur laquelle est dressée Kival la Très Sainte, la cité fortifiée la plus imposante d'Ithoria.
Des hautes tours de guet, les vigiles scrutent l'horizon à l'affut d'une quelconque menace, alors que les grands étandarts noir et or pendent des mâchicoulis de la forteresse. Un millier d'archers elfiques à la vue aiguisée se tiennent en haut des remparts, portant les fières couleurs de l'Ordre. L'entrée principale, la Porte des Héros, est elle même un bastion défensif imprenable, et ses lourdes portes de bronze quasi indestructibles assurent la défense des citoyens loyaux à Keldar. Traverser ces portes et pénétrer à l'intérieur de la ville sainte est un privilège que seuls les amis de la couronne et d'Ithoria peuvent se permettre. Une fois dedans, on ne peut qu'admirer les grandes avenues parsemées de fleurs blanches, les allées de colonnes recouvertes de lierre, et les riches bâtiments de pierre blanche aux toits recouverts d'or qui sont les demeures de la noblesse et de la bourgeoisie ithorienne, grandes maisons construites à la gloire de Keldar.
Ces voies publiques sont le lieu ou se rassemble le peuple pour festoyer sa Foi, pour amuser les enfants et pour prendre partie dans d'intenses débats théologiques ou joutes poétiques, toujours sous le regard bienveillant des prêtres qui parcourent la ville dans l'espoir de se montrer utiles ou pour se rendre à la Grande Bibliothèque dans le but d'améliorer leur connaissances. Rires et chants s’entremêlent mélodieusement et viennent s'ajouter au ruissellement de l'eau des fontaines argentées.
Tout au fond de la ville, au bout des grandes avenues fleuries, le visiteur tombera sur la Place de la Justice, le lieu le plus saint du royaume. Sur sa gauche, le voyageur découvrira l'énorme Krak de l'Ordre, la base d'opérations principale des paladins, un grand donjon intégré aux remparts de la ville disposant de camps d'entraînement, de chapelles, de Grandes Salles et de remparts intérieurs servant de dernier refuge en cas de siège prolongé. Sur sa droite, le pèlerin trouvera la forteresse inquisitoriale, les archives de l'Inquisition, les Hauts Tribunaux ainsi que la Prison de St. Cidal, ou sont confinés traîtres, hérétiques et autres créatures odieuses dont le nom ne doit être prononcé. Devant soi, le voyageur pourra contempler la magnificence du Palais Royal, lieu de résidence du prêtre-roi, du Grand Prêtre, ainsi que de la Garde Sacrée, un corps de paladins dont l'habileté ne peut être égalée par quiconque d'autre. Cette immense structure faite d'or et de jade est une véritable merveille architecturale et fut bâtie selon dit la légende sur le tombeau de Premier Paladin, victorieux du Roi Liche.
Rédigé par Anemius, le Joriol 30 Tilomias du 1547ème cycle********************************************************************************************************************
"...Les légendes et les rumeurs mentent, le palais est bien plus beau que dans les récits qui m'en ont été faits. Un bâtiment titanesque, aux toits recouverts d'or. Mille et unes fenêtres percent dans sa façade. De l'extérieur, on devine les jardins royaux, derrière les hautes murailles hérissées de pointes qui les protègent. Sur la place qu'il domine trônent les statues de tous les rois d'Ithoria, et les Paladins royaux, élite de cette nation, montent la garde, stoïques, aux abords du palais. Au-dessus des lourdes portes flamboie l'insigne d'or du Dieu de Justice, la balance éternelle, immobile, dans un parfait équilibre. Les gigantesques bannières tombent en lourdes draperies des hautes tours crénelées, et leurs couleurs noires et or rappellent à tous la puissance de Keldar et du royaume qu'il protège. Telle est l'imposante splendeur du palais royal d'Ithoria, chef-d'oeuvre de symétrie et symbole inaltérable de l'Equité."
Voici ce qui m'est venu à l'esprit lors de ma trop brève visite dans la capitale du saint royaume. Et c'est encore bien peu de choses comparé aux jardins, où je n'ai pu pénétrer, mais dont les beautés m'ont été contées par tant de personnes.
Cette ville est certainement l'une des plus magnifique de tout Ideo.
Rédigé par un Inconnu, le Valkin 1 Calinior du 1547ème cycleRetour