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104 Joueurs sur Ideo (4576 inscrits) : 55 humains 2374), 32 elfes 1430), 17 orcs 772) | 9 joueurs connectés | Liste des joueurs | IDEO V 3.6.5-1

Panthéisme

[royaume=Maîtres Nécromants]Avant d'être Hiérophante, ou plus exactement, ce qui a toujours été ma lumière, mon chemin, ce fût cette révélation, cette quête du divin en chacun de nous, que j'ai pu approfondir au fil des années, et enfin théoriser en étant à la tête de l'Ordre...

Cette mythologie, plus inspirée au départ que rationnelle, je me résouds ici à la transmettre car son analyse théologique m'amène à me dire qu'elle est de toute première importance dans le cadre des recherches de l'Ordre.

Le théologien qui aura la patience de s'y intéresser pourra y voir une procession, c'est à dire un découlement logique des principes divins... Je l'éclairerai dans une prochaine analyse, la voici telle quelle pour l'instant.


I/ De la plénitude de l'être à la séparation de l'existence.
II/ De l'éternité au temps.
III/Des dieux aux mortels
IV/ De la création à la destruction
V/Révélation




I/ De la plénitude de l'être à la séparation de l'existence.





Au commencement, seule la Dame Blanche existait, vivant d’une vie éternelle dans une plénitude intemporelle, se regardant éternellement se mouvoir dans une vie totale et infinie.

Or rien n’existait dans la pensée de la Dame, à part elle-même.
Elle n’était qu’elle-même, pensée et vitalité, sans déficience, sans fin et sans limites.

Or il advint que la Dame Blanche pensa en elle sa propre limite, et le Néant fut. Elle qui était toute pensée, toute vie, elle pensa l’autre qu’elle-même, et l’extériorité apparut dans le plein. Azolth était son nom, car dans le langage qui n’est pas, il est celui qui est la fin, il est l’autre que l’être.

Le premier dénommé prit conscience de lui-même, car il n’était pas la vitalité sans fin de la Dame. Issu de la Dame, il était l’autre que la Dame, sa fin et sa complétude. Alors, la Dame prit nom, et son nom fut Dallia, car dans le langage qui n’est pas , elle est le tout, elle est l’être total.

Or il advint que les deux êtres se reconnurent dans leur différence, et la différence exista dans l’Unique de la vie. La Parole apparut dans la divinité, et le monde fut entre eux, dans l’acte intemporel qui créa le temps.

Or les deux êtres étaient à eux deux la totalité de l’existant, mais à mesure qu’ils existaient dans le temps, ils faisaient exister le monde dans le temps. Ainsi le monde se formait, sous l’influence de la divinité, et le monde était vie, le monde était une abondance illimité de vie car Dallia existait, mais sans l’autre qu’elle, le monde n’aurait pu être monde, il aurait été sans cesse mouvant, une vie sans forme et sans limite. Mais l’autre que la vie était dans le monde, car Azolth existait en lui, et la vie était limitée dans son abondance, et disparaissait pour rejoindre la déesse, dans une cyclicité infinie, et le monde fonctionnait ainsi.

Or il advint que la parole n’avait aucun objet pour se fixer, et les dieux n’avaient que leur nom à prononcer, étant tous deux trop puissants pour penser en leur cœur moins qu’eux-mêmes. Alors le divin créa ce qui n’était pas inférieur à lui, et les noms furent pensés dans le cœur des dieux.

Or pour l’Unique, penser et faire ne font qu’un, et Dallia s’unit à Azolth, et de leur union surgit ce qui était le néant dans l’être, ce qui était la mort dans la vie, et la connaissance fut. Aldménir fut son nom, car dans le langage qui n’est pas, il est ce qui est l’harmonie du monde, il est ce qui unifie la vie au vide.

Or Aldménir était la pensée telle qu’elle s’applique au monde, et du monde il n’y avait que la vie et le recommencement de la vie, Aldménir ordonna le monde dans son cœur, et la nature fut crée dans le monde, et le divin s’appliqua au monde.

Or Aldménir était le plus sage, mais il n’avait pas la plénitude de ses parents, et en lui la connaissance était finie, et il ne pouvait que penser l’imparfait. La sagesse était en lui, et il connut le destin du monde : après lui, la perfection irait en décroissant, et il utilisa la parole qui était en lui pour penser la perfection malgré sa douleur, et il nomma la nature, et la nature prit pour nom Galmaniel, car dans le langage qui n’est pas, elle est ce qui est le parfait dans l’imparfait, elle est le stable dans ce qui change.

Or Dallia et Azolth s’unirent à nouveau, et de leur union surgit la vie pleine dans ce qui est imparfait, et la vie prit forme, et elle fut la force qui anime les choses dans le monde. Karkh fut son nom, car dans le langage qui n’est pas, il est la force de toutes choses, il est la puissance dans la forme, il est la vie éloignée de la mort.

Or il advint que dans cette seconde union, un autre enfant surgit, il était l’autre que la force, mais il était l’indispensable de la force. Car la force est ce qui anime, et le changement fut dans les formes de la nature, et son nom fut Délémia, car dans le langage qui n’est pas, elle est ce qui ne demeure jamais, elle est le mouvant et ce qui fait le mouvant.

Or il advint que les deux enfants étaient comme les deux faces du même nom, et la sagesse n’était pas en eux comme dans leur frère, car ils étaient l’autre que la fixité. Et les deux étaient très proches, et loin de leur frère, qui était l’autre qu’eux.



II/ De l'éternité au temps.




Or il advint que l’intelligence était en Délémia, car l’intelligence est ce qui ne reste jamais dans sa forme, elle est ce qui est découverte, mais elle est ce qui est aussi danger et désir, et Délémia est tout cela, car tel est son nom. Ainsi, Délémia découvrit l’œuvre de son frère, et elle en conçut de la jalousie, car la sagesse n’était pas en elle, et elle ne pouvait égaler l’œuvre de son frère.

Or Délémia, en qui l’intelligence était, comprit le pouvoir qui était en elle, et s’en servit sur son frère, qui était la force, et qui était proche de sa sœur. Elle utilisa la parole en elle sur lui, et elle comprit qu’en sa bouche, la parole était arme, et qu’elle était pouvoir, mais un pouvoir de destruction et non de création.

Or il advint que Karkh aimait sa sœur, et écouta les mots qu’elle prononça, et son regard fut transformé par les mots de la Sombre Dame, et il vit son frère avec les yeux de sa sœur, et il en conçut de la jalousie. Or il était la force, et la jalousie en lui fut colère et il menaça son frère, car il enviait ce qui lui était étranger, et il enviait la création et la sagesse de l’œuvre d’Aldménir.

Or Aldménir prit peur de son frère, et il trouva refuge dans sa création, car elle était à son image, et ainsi il s’unit à Galmaniel, qui était son œuvre mais aussi son autre que lui. Or il advint que cette union fut bénie par Dallia, qui est toute vie, et la vie apparut de cette union, car la beauté était présente dans Galmaniel et Aldménir, et Dallia reconnut que l’Amour en elle était aussi en eux.

De l’union de la nature et de l’auteur de la nature, la nature naquit, et elle put se défendre, car son nom était Elduniel, et dans le langage qui n’est pas, elle est ce qui protège, elle est la discipline juste, elle est ce qui défend la vie de ceux qui attaquent la vie.

Or il advint que Karkh vit cet adversaire, et voulut le combattre, car il était la force, et il reconnut la force en Elduniel, et il en conçut du respect en son cœur, et la combattit dans l’honneur.

Or il advint que Karkh se détourna de sa sœur, car il ne se voyait plus en elle, mais il se voyait en Elduniel, et Délémia en conçut de la jalousie. Mais l’intelligence était en Délémia, et elle négligea son frère parce qu’il la négligeait. Karkh était la force, et il voulu s’unir à Elduniel, qu’il reconnaissait comme son égale, mais Elduniel était l’immaculée, et elle disparut des yeux de Karkh, et Karkh en éprouva de la colère.
Or il advint que Karkh retourna auprès de Délémia, et tous deux se mirent à éprouver de la haine envers le domaine de leur frère, car il était ce qui ne pouvait changer, et eux étaient le changement. Or Délémia était la préférée de la Blanche, qui voyait en sa fille la vitalité qu’elle était, et Délémia se rapprocha de sa mère, et sa mère écouta sa fille.



III/ Des dieux aux mortels




Délémia utilisa la parole en elle, et accusa son frère de limiter le pouvoir de la vie, car rien ne changeait dans l’œuvre de son frère.
Délémia utilisa la parole en elle, et accusa son frère de limiter le pouvoir de la mort, car rien ne changeait dans l’œuvre de son frère.
Délémia utilisa la parole en elle, et accusa son frère de limiter le pouvoir de la l’intelligence, car rien ne changeait dans l’œuvre de son frère.

Or il advint que Dallia écouta sa fille, et elle créa des êtres afin que ces êtres rendent grâce aux dieux de l’existence de la vie. Aldménir vit la bonté de sa mère dans cet acte, et vit la beauté dans les êtres qu’elle avait créés, car il était la sagesse, et il comprit la volonté de la Blanche.

Or il advint qu’Aldménir voulut satisfaire la volonté de sa mère, qui était que ces êtres découvrent en eux et dans le monde la connaissance, la sagesse et l’harmonie, et les accueillit dans son domaine, afin de leur faire partager son savoir.

Or il advint que Karkh voulut satisfaire la volonté de sa mère, qui étaient que ces êtres aiment la vie et se respectent entre eux et il les accueillit dans son domaine pour leur faire partager son savoir.

Or il advint que Délémia voulut satisfaire la volonté de sa mère, qui étaient que ces êtres soient libres d’utiliser leur intelligence et apprennent par eux même les joies de la découverte, et elle les accueillit dans son domaine pour leur faire partager son savoir.

Mais chacun avait sa volonté, et chacun revendiquait le droit d’enseigner à tous, et Aldménir craignit sa sœur et son pouvoir, et voulut s’unir une nouvelle fois à la nature, afin de préserver son œuvre…

Or il advint que Délémia, qui était la ruse, pris la place de Galmaniel, et s’unit à son frère, et de leur union surgit la nuit, qui était l’autre que la lumière, et qui était le domaine de la Sombre. Shaladiel fut son nom, car dans le langage qui n’est pas, elle est le masque et le repos, elle est le calme et le détour.

Délémia voulait contourner la vigilance de la protectrice grâce à son enfant, et investir le domaine de son frère. Elle s’approcha de Galmaniel grâce à elle, dans l’intention d’introduire son pouvoir dans l’œuvre de son frère, mais elle ne fit qu’effleurer la compagne d’Alménir, car sitôt que Shaladiel vit la nature ouvrir les yeux, elle fut séduite au-delà des mots de sa mère, et se rangea de son côté.

Or il advint que Délémia fut chassée du domaine de Galmaniel, et elle en conçut de la colère. Shaladiel reçut l’amour de la nature, et fut adoptée par l’engeance d’Aldménir, elle devint la sœur de la protectrice, et l’aida dans sa tâche.

Or il advint qu’Aldménir conçut de la honte pour avoir été trompé, et il voulut renoncer à la création, mais la crainte de l’avenir lui fit connaître une dernière fois sa compagne, et de leur union surgit ce qui est le contrôle et la tempérance, la pérennité et la tradition, et Lorikiel fut son nom, car dans le langage qui n’est pas, il est le gardien de la pensée, il est l’héritage et la continuité, il est ce qui perdure après la fin.

Or il advint qu’Aldménir éduqua son fils selon les principes qui étaient en lui, et son fils devint ce que son père voulut qu’il soit, et il était droit et juste, car il avait suivi l’enseignement de son père, il était intègre et respectueux, car il avait hérité de la sagesse de son père. Or Aldménir vit toutes les qualités en son fils, et vit que son œuvre était en sécurité, et il se retira dans la nature, pour perdurer dans le cœur des hommes, et depuis, sa présence est son absence.

Or il advint que Lorikiel était sage et droit, et tous les membres du domaine le respectaient, car il était le guide et le chemin, et tous l’écoutaient. Or plus que tous la nuit était le trouble, et le doute était en elle, car son rôle était difficile, et son chemin dangereux, et Shaladiel trouva du réconfort dans les paroles de celui qui avait hérité de la sagesse, et elle attacha son cœur à lui, et il attacha son cœur à elle, car il en allait ainsi dans la pensée de celui qui est la tempérance.

Or il advint que la sagesse s’unit à l’ombre, et de leur union surgit le savoir tel qu’il doit être connu, et Ulimidiel fut son nom, car dans le langage qui n’est pas, il est l’occulte et la lumière, il est celui qui sait mais qui détient, il est la compréhension prudente.

Or il advint qu’Ulmidiel était le secret, et que son savoir était immense, mais toujours seul il marchait, car sa compréhension était réservée à la sagesse, et il se retira longtemps aux yeux de son lignage, car il était en quête du secret de toutes choses.

Mais ceci fut long dans le temps, et les autres nommés avaient aussi des actions dans le temps. Délémia avait été chassée du domaine, et son ressentiment était grand. Elle ne pouvait plus voir son frère, car il avait disparu aux yeux du monde, mais elle voyait son œuvre, et sa jalousie augmentait.



IV/ De la création à la destruction




Or il advint que Délémia séduit son frère, qui avait aussi du ressentiment envers le domaine de ce qui ne change pas, et elle s’unit à lui. Et de leur union surgit le combat, qui était enfouit dans le cœur des deux nommés. Et Ghornag fut son nom, car dans le langage qui n’est pas, il est la guerre et le sang, il est la violence et la destruction.

Or il advint que Ghornag écouta son père, et il eut du ressentiment contre ceux qui avaient chassé sa mère, et il les combattit. Mais tous étaient contre lui, et il ne put les vaincre. Alors Ghornag mêla les êtres de la Vie à son ire, et tous furent sous son emprise, car il était la guerre, et il inculqua dans le cœur de tous sa parole.

Or il advint que parmi ceux qui le suivaient, il en découvrit un qui était le plus courageux et le plus fort, et il plut à celui qui était le fils de la force. Alors il utilisa les mots en lui, et il partagea sa lignée avec lui, et son sang fut son sang, et le courage rejoint la guerre, et ils furent tous deux de la fratrie de la force, et Khelnor fut son nom, car dans le langage qui n’est pas, il est la bravoure et il est celui qui est devant les autres, il est la grandeur et la puissance.

Or il advint que la guerre fut partout, et Dallia en conçut du chagrin, et elle en fit part à celui qui était son égal. Azolth, qui était l’autre que la vie et celui qui régulait la vie, fut troublé en son cœur du chagrin de son égale, et de son trouble naquit le désordre, et le chaos s’installa dans le cœur de tous. Ainsi surgit Koskhûn, qui est le changement dans l’ordre, car dans la langue qui n’est pas, il est ce qui détruit la régularité, il est l’étrange et l’intempérance.

Or il advint que Koskhûn est ce qui se nourrit de lui-même, il est l’entropie et le chaos, et il utilisa la parole en lui pour entrer dans le cœur des êtres qui combattaient, et la guerre fut encore plus grande, et les nommés en prirent peur.

Karkh le premier vit l’œuvre de sa mère détournée, et il en conçut de la honte. Il s’amenda en son cœur et voulut réparer son erreur. Il alla donc voir son fils, qui était honorable comme lui, et lui demanda de cesser son action, et Ghornag, qui avait du respect pour son père, voulut l’écouter.

Mais le chaos était trop présent dans le cœur des êtres, et la guerre continuait. Alors Karkh enfouit la colère en son cœur, et alla trouver celui qui était le fils de la sagesse, et lui demanda conseil. Ulmidiel dit qu’il avait en lui la connaissance, mais que les êtres n’étaient pas assez sages pour la connaître.

Or il advint que Karkh en conçut de la peine, et voulut arrêter le désordre, qui était en tous les êtres, et il le combattit. Le combat fut alors entre les nommés, et le sang des nommés coula pour la première fois. Du sang de la force, qui combattait pour arrêter sa propre erreur, il surgit la justice, qui est ce qui n’échappe à ses propres actions, et qui porte le même regard sur tout, et Keldar fut son nom, car dans le langage qui n’est pas, il est ce qui rectifie la faute, il est ce qui recherche l’équilibre, il est l’équité.

Or il advint que Karkh se retira avec son fils, et lui confia la force, pour qu’il empêche le désordre de revenir dans le cœur des êtres de la Vie. Mais le chaos avait aussi été blessé, et de son sang s’écoula sur les hommes son essence même, et la sauvagerie surgit dans le monde, et Rasgor fut son nom, car dans la langue qui n’est pas, il est ce qui est la bestialité, ce qui est animal dans la vie, il est la douleur et l’absence de pensée.

Or il advint que les êtres durent choisir un voie entre les nommés, car la différence entre eux était trop grande. Tous s’étaient éloignés de l’Unique, et chacun avait sa particularité, et les êtres ne pouvaient en même temps suivre les enseignements de tous.

Alors Ulmidiel, qui était la connaissance, vit que le temps était venu, et utilisa la parole en lui pour s’adresser directement aux êtres non nommés, mais son verbe était trop puissant, et les êtres ne l’entendirent pas. Alors Ulmidiel, qui était le secret, utilisa le détour pour s’adresser aux hommes. Il alla trouver sa mère, et suivit son enseignement, et il comprit ce qu’il avait à faire pour s’adresser aux êtres.

Or il advint qu’Ulmidiel alla trouver Délémia, qui était celle qui utilisait la parole en elle mieux que quiconque, et s’unit à elle. De leur union surgit ce qui est la parole dans le caché, le message dans le silence, et la vérité dans le mensonge, et Otharn fut son nom, car dans la langue qui n’est pas, il est la prophétie, et le divin donné à ceux qui ne peuvent penser le divin, il est le secret révélé.



V/ Révélation




[color=blue]Or il advint qu’Otharn s’adressa aux êtres, pour leur délivrer le message de la connaissance, mais peu furent ceux qui l’entendirent, car ses paroles étaient comme les songes, et son message comme l’eau.

Or il advint que la révélation atteint aussi les nommés, et ils surent ce qu’ils avaient à faire. Certains refusèrent d’écouter les paroles du prophète, et le chassèrent hors de leur vue. Mais Ulmidiel écouta les paroles de celui qui dit le vrai dans le faux, et il fit part de ses secrets aux autres nommés, et leur présenta son œuvre. Comme Aldménir avant lui, il avait ordonné le savoir en son cœur, et la magie en avait surgi. Vélaniel fut son nom, car dans le langage qui n’est pas, il est le pouvoir psychique, il est la théurgie, il est la puissance dans l’impuissance.

Or il advint qu’Ulmidiel avait déjà pensé Vélaniel depuis longtemps, mais il attendait le message du prophète, car il savait que les êtres devaient se passer à présent d’eux, et retrouver l’Unique dans le divers, et accéder à la sagesse par eux même.

Or il advint que Délémia fut aussi touchée par le message d’Otharn, et comme Ulmidiel, elle comprit que les êtres devaient être libres à présent. Mais pour se passer des nommés, ils devaient pouvoir se passer de leur pouvoir créateur, alors la Sombre se sépara d’elle-même, et fit autre la partie d’elle qui était la création, et qui à ses yeux était la faiblesse, car l’autre de son pouvoir.

Or il advint que Azolth approuva la séparation, car elle était un hommage à la Blanche, et ainsi surgit le pouvoir de l’engendrement, de la procréation, et Sarokha fut son nom, car dans le langage qui n’est pas, elle est ce qui provient de ce qui est, elle est le recommencement et le nouveau, elle est la fécondité.

C’est ainsi que les dieux se retirèrent de la vue des êtres, car il était dit que les êtres avaient à retrouver le divin en eux, et non dans les nommés, et telle était la volonté de Dallia, qui avait permis toute vie. Les êtres pourraient se reproduire, et adopter la prière et le savoir, car tout dans le monde n’est que différence, mais la différ