Ecoles : Protection, Altération, Vitalité
Surnom(s) : l'Enchanteresse, la Déesse mère
Attributions : le plaisir, la fécondité, la connaissance, l'apprentissage et l'enseignement.
Symboles : un serpent entrelacé dans un 'K', un hibou ou un castor (selon la région), une mère avec son petit dans les bras, un flambeau.
Représentation : La plupart du temps, une orque moitié dévêtue, très sensuelle. Elle apparaît dans les rêves de chacun selon son idéal féminin orc.
Dogme : Sarokha, déesse de la fécondité, veut mener le peuple orc à être le peuple dominant sur Idéo. Elle rappelle les devoirs de la femelle orc qui sont au nombre de trois : faire des enfants, élever les enfants, faire la guerre. Trois taches essentielles pour la grandeur du peuple orque. On lui attribue également la formation des débutants en tout domaine.
Clergé : Vénérée, implorée et mille fois remerciée par beaucoup d’orcs au moins une fois dans leur vie, cette divinité a de nombreux adeptes.
Les dons qu’elle peut octroyer lors de certaines nuits d‘amours sont tout bonnement incroyables à ce que l’on raconte dans la population orque, et beaucoup d’entre eux, après avoir reçu les bénéfices de la Déesse durant la nuit, décident de vouer leur vie le lendemain matin au culte de Sarokha.
Détails: Sarokha est la mère des dieux orcs, symbole de fécondité, mais aussi de domination et de croissance. Elle encourage ses fidèles à étendre la domination culturelle et politique de Gor’Kaggar sur tout Idéo.
Sarokha est aussi la déesse de l’apprentissage et de la formation, et dans ce sens les fidèles de Sarokha sont les garants d’une certaine tradition mais aussi d’un certain renouveau. Tout orc qui vénère Sarokha est un enseignant dans l’âme et se doit de faire perdurer et d’étendre sa culture aux jeunes et aux étrangers, mais en même temps, il est aussi la voie, la porte par la quelle la nouveauté s’intègre dans la culture de Gor’Kaggar.
Sarokha est sans doute la déesse orc la plus ambiguë, et elle agit souvent entre deux états. Entre la nuit et le jour, entre le rêve et la réalité, elle est difficilement cernable et joue sur l’ambiguïté pour assurer la dominance du Peuple de la Force.
Mythes: Dans la tradition, Sarokha est associée au Hibou, gardien de la nuit et de la lune, de la connaissance et du savoir qu'il transmet par les rêves, et dont les cris indiquent le passage du jour vers la nuit et inversement. Selon la tradition , il est le créateur du feu sacré qui éclaire le chemin entre le monde de la vie et de la mort, c'est lui qui est là au moment de notre naissance et qui nous rejoint au moment de la mort pour nous accompagner sur le chemin du changement. Le cri du hibou peut d’ailleurs être interprété comme signe de naissance ou de mort selon le contexte. Cependant il existe des divergences concernant ce mythe. Dans la pure tradition shamanique Sarokha est associé au castor, qui est l'animal gardien de la connaissance. Cette question alimente régulierement les débats shamaniques. On dit qu'il existerait un mythe secret de cette confusion...Mais ce ne sont que des mythes. Toujours est-il que pour une raison mystique, ces deux animaux sont très liés. Mystère.
Le rêve est le moyen de communication privilégié de Sarokha et, plus d’une fois, elle s’en sert pour indiquer la bonne voie à suivre à ses fidèles.
Typologie: L’orc Sarokhien est réfléchi, calme et souvent cultivé. Il est souvent fin connaisseur de la tradition mais restera généralement assez ouvert au changement, pour autant qu’il aide et appuie la dominance de la culture orc sur Idéo et qu’il n’altère pas l’identité de son peuple.
Curieux de nature et très adaptable, on trouve des orcs Sarokhiens un peu partout en Havrebois, mais également à l’étranger où ils sont attirés par le savoir et la découverte de nouvelles choses, mais aussi par la diffusion des idées sarokhiennes et de la culture du Peuple de la Force partout dans Idéo.
Les Sarokhiens sont généralement de bons diplomates, cherchant toujours la dominance par le discours mais n’ayant pas peur de recourir à la force si nécessaire.
Il existe ausi des Sarokhiens qui ne recherchent en permanence que le plaisir sous toute ses formes. Mais ceux là sont rares et considérés dangereux, ils n'obeissent jamais aux ordres, on ne peut jamais compter sur eux.
Lieux de culte: Le plus ancien lieu de Culte connu de Sarokha se trouve dans les montagnes à l’est des plaines de Gor’Kaggar. On y trouve des dessins rudimentaires contant la naissance des dieux et un lieu d’offrande à la déesse mère, Sarokha. Il semble être là depuis la nuit des temps, et les shamans qui l’ont inspectés pensent qu’il date de bien avant la descente des orcs dans les plaines. Le découvreur du temple fut le shaman Graloch’ et la tradition dit que Sarokha elle-même lui aurait indiqué le chemin lors d’un rêve torride. On nomma ce lieu la Caverne de la Naissance.
Depuis les temples à la déesse ont surgi un peu partout en Havrebois, le plus célèbre étant sans conteste la Grande Pyramide de Naz’Gar, avec à son sommet un feu éternel, phare du culte en Idéo. Il a été construit par les « Guerriers de Sarokha », une des tribus appartenant au Klan du Nord qui avaient déjà construit une chapelle en son honneur dans l’Empire de Kohr.
Les temples de Sarokha, s’ils varient beaucoup en terme de matériaux et de forme, suivent presque tous les mêmes principes fondateurs avec une salle de culte principale ronde, symbole de la féminité et un autel central qui comprend toujours un espace pour les offrandes. Ils comprennent toujours deux entrées, l’une orientée vers le levant, l’autre vers couchant et sur le sommet du toit, une torche brûle en continu, phare de la connaissance dans la nuit.
Il n'est pas rare d'etre le témoin de véritables orgies dans un temple de la Déesse, les ébats y sont fréquents et bienvenus.