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101 Joueurs sur Ideo (4568 inscrits) : 55 humains 2374), 32 elfes 1426), 14 orcs 768) | 10 joueurs connectés | Liste des joueurs | IDEO V 3.6.5-1

Genèse

Si certains faits historiques sont avérés et reconnus par tous, nul débat historique n'est plus animé que celui de la création du monde. En fait, plusieurs doctrines s'opposent et ont leur conception de la création du monde.

La doctrine des plans



Cette explication des origines du monde est la plus rationnelle qui soit connue en Idéo. Elle est adoptée par beaucoup de mages et très populaire en Confédération Arténienne.
Il existe d'autres plans d'existence que le nôtre. Certains existent depuis bien longtemps, bien plus longtemps que notre monde. Dans ces plans extérieurs, vivaient d'autres races, qui vivaient séparément. Chacune n'avait aucune connaissance de l'existence de l'autre.
Il arrive parfois qu'un mage très puissant, qui a presque atteint la puissance d'un dieu, puisse créer son propre plan, qu'il pourrait modeler selon sa propre volonté. Un tel mage aurait créé un plan, et y aurait placé une faune et une flore. Puis, une fois ce monde viable et autonome, il y aurait "importé" d'autres races, telles les elfes, les humains, les nains, les orcs, les gnomes, etc.
Le but de ce mage était de se prendre pour un dieu. De pouvoir créer un monde, d'avoir le plaisir de voir tout un monde évoluer et vivre à partir de ce qu'il a créé...
Depuis, ce mage a disparu. Du moins on ne sait pas qui il est. Peut-être est-il encore ici, à parcourir ce monde comme un simple voyageur, s'émerveillant de ce que sa création est devenue...

La doctrine de la lutte



Beaucoup voient en ce monde les relations avec les autres comme un conflit. Leur but est de triompher d'autrui, qui est vu comme un obstacle.
Au commencement étaient quatre dieux majeurs. Ceux-ci, voyant qu'ils ne parvenaient pas à triompher l'un de l'autre dans leurs luttes de pouvoirs, décidèrent de se battre par l'intermédiaire de fidèles.
Le dieu de la Nature dit : "Mes fidèles seront beaux, intelligents, gracieux et nobles. Ils seront supérieurs aux autres, et seront la race la plus pure qui existe. Jamais les autres n'égaleront les miens." Ainsi il créa les elfes.
Le dieu de la Force dit : "Mes fidèles seront puissants. Ils écraseront les tiens et marcheront sur leur empire. Personne ne sera robuste comme eux. Personne ne saura les arrêter." Ainsi il créa les orcs.
Le dieu de la Mort dit : "Mes fidèles ne mourront jamais. Les vôtres auront beau les détruire, toujours ils reviendront, encore et encore, jusqu'à l'éternité. Vos peuple seront vaincus, car le mien est invincible et il est le seul qui soit éternel." Ainsi il créa les morts-vivants.
Puis le dieu de La liberté dit : "Vous ne savez donc rien. Vous emprisonnez vos fidèles dans un but limité, sans leur donner le choix. Mes fidèles seront plus puissants que tous les vôtres réunis, parce qu'ils auront choisi de m'adorer." Ainsi il créa les humains.

La genèse elfique



Au commencement des âges, l’univers n’était composé que d’étoiles, autour d’un soleil vert abritant Galmaniel et d’un astre lunaire, où loge Shadaliel, le tout assemblé et lié par la magie issue de Vélaniel.

Utilisant la force de Vie dont elle est la Maîtresse, Galmaniel façonna à son gré un monde parfait. Elle prit une part d’elle-même et créa le feu, l’eau, le roc, la glace, les airs. Elle engendra la foudre, les tempêtes, les ruisseaux. Elle conçut les montagnes, les collines, les plaines, les mers et les forêts…

Mais ce monde était vide et triste aussi Galmaniel demanda l’aide de Shadaliel et de Vélaniel afin de créer un être parfait. Galmaniel façonna en son sein le corps de cet être tandis que Shadaliel lui insuffla une âme et Vélaniel une parcelle de sa magie.

L’enfant naquit et fut appelé Elfe par ses parents divins. Il fut installé sur Idéo pour le peupler. Mais alors qu’elle observait son enfant, Galmaniel se rendit compte qu’il lui manquait plusieurs choses.

Elle fit donc appel aux autres Dieux qui lui répondirent favorablement.

Ainsi Lorikiel lui apporta les arts, les traditions, les lois et les cérémonies.
Ulmidiel enseigna à l’Elfe comment apprendre et comprendre, acquérant en même temps que le Savoir, la Sagesse nécessaire pour l’utiliser.
Elduniel lui fit découvrir la douleur, la rage et la peur de la mort.

Les Traditions régissent la vie de l’Elfe. Mais dans sa quête de perfection, dans son Art, dans sa maîtrise de la magie et dans sa quête de compréhension, l’elfe se doit d’apprendre à être la rigueur même.
Il devient ainsi fier et droit. L’échec n’ayant plus sa place dans son esprit, il devient plus mature, plus sûr de lui.

Les Valar regardent depuis grandir leur enfant. Ils savent qu'il ne possède pas leur perfection mais tant qu'il suivra leurs préceptes, il restera la créature qui s'en rapproche le plus.

La genèse keldarienne



Le Royaume de Keldar a une explication bien à lui de la naissance des hommes.

L'origine du monde et des races fut forgée par les dieux doués de création, parmi eux était Keldar, dieu Sage et Sèvère. Ceux-ci créèrent l'homme parmi les autres et le laissèrent libre de toute contrainte.

Mais l'homme était mortel, l'homme était inconscient. L'homme chercha à savoir qui il était, il se détourna des dieux et suivit ses passions, n'imaginant pas qu'il forgeait sa propre destruction.

Les dieux se détournèrent finalement des hommes, cherchant à façonner d'autres choses. Seul Keldar resta-t-il auprès des enfants qu'il avait aidé à créer, toutefois contraint par les autres au silence et à l'inactivité.

Advint ce qui devait arriver. Le Fléau naquit des passions humaines pour mieux s'en repaître et détruire l'humanité. Mais Keldar, sage et juste, l'avait prévu et, ayant brisé le sceau du secret, parla à l'Élu, l'arma et l'envoya combattre le Fléau. Il offrit la Justice aux hommes et pour cela fut banni du panthéon, rejetés des autres dieux qui ne se soucièrent pas pour autant du sort de l'humanité.

Mais Keldar n'en avait cure. Seul désormais importait l'Homme. Il inspira l'élu, lui insufflant de sa puissance afin que ce dernier terrasse le Fléau. Ainsi fut-il.

Ce fut l'aube de l'humanité.

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